sic! 2005 Ausgabe 4
PETER HEINRICH* / ANGELIKA RUF**

Die Formmarke nach "Lego III", "Swatch-Uhrenarmband" und "Katalysatorträger"

Oft wird eine einschränkende Auslegung der Ausschlussgründe für Formmarken postuliert, die zur Folge hätte, dass im Prinzip auch technisches und ästhetisches Gedankengut über das Markenrecht geschützt werden könnte. Eine Marke ist aber grundsätzlich unbeschränkt erneuerbar, besitzt also kein zeitliches Maximum wie das Patent- und Designrecht. Die Verfasser vertreten daher die Auffassung, dass die Auslegung von Art. 2 lit. b MSchG mit Rücksicht auf die Systematik der Immaterialgüterrechte zu erfolgen und dem Freihaltebedürfnis für technisches und ästhetisches Gedankengut (im Rahmen des Patentrechts bzw. des Design- und Urheberrechts) Rechnung zu tragen hat. Sie diskutieren die neueste Rechtsprechung unter diesem Gesichtspunkt und legen dar, dass auch bei einer nicht einschränkenden und europakonformen Auslegung der Ausschlussgründe die Formmarke einen angemessenen Beitrag leisten kann, nämlich als Verstärkung des Ausstattungsschutzes in der Form eines Registerrechts. [Volltext]


Une interprétation restrictive des motifs d’exclusion de la protection applicables aux marques de forme est souvent postulée, de sorte qu’il serait en principe possible de protéger des idées techniques et esthétiques par le biais du droit des marques. Une marque est toutefois renouvelable de manière indéfinie et n’est pas limitée à une durée maximale, contrairement au droit des brevets et au droit des designs. Les auteurs soutiennent dès lors que l’art. 2 lit b LPM doit être interprété en respectant la systématique du droit de la propriété intellectuelle et en tenant compte de la nécessité que les idées techniques et esthétiques demeurent à la libre disposition de chacun (en tenant compte du droit des brevets, du droit des designs et du droit d’auteur). Ils discutent la jurisprudence récente sous cet angle et démontrent que la marque de forme peut notamment contribuer à renforcer la protection de l’aspect extérieur d’un produit, même lorsque les motifs d’exclusion ne sont pas interprétés de manière restrictive, mais de manière conforme au droit européen. [texte complet]



* Dr. iur., Rechtsanwalt, Zürich.
** Rechtsanwältin, LL.M., Zürich.

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