sic! 2005 Ausgabe 12

"Etablissements Cherix / Edipress". Tribunal fédéral du 14 juin 2005

7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCART 32, 33, 34, 43 IV. Si au terme de la procédure d’examen préalable d’un projet de concentration, la Commission ne communique pas aux entreprises participantes l’ouverture d’une procédure d’examen approfondi ou, si au terme de la procédure d’examen approfondi la Commission ne rend pas de décision, «la concentration est réputée autorisée» (consid. 3.2).
LCART 10 II, 33 III, 34, 44; PA 5. Le refus total ou partiel (autorisation assortie de conditions ou de charges) opposé à un projet de concentration constitue une décision pouvant faire l’objet d’un recours au sens de l’art. 44 LCart en relation avec l’art. 5 PA (consid. 4.1, 4.2).
LCart 33 III, 34, 39, 43 IV, 44; PA 5; OCCE 22, 23. Une concentration peut se faire en l’absence de décision lorsque la Commission laisse écouler sans réagir le délai d’opposition de quatre mois. La question de savoir si l’accord donné par la Commission avant l’échéance dudit délai ou après que les entreprises participantes ont proposé un nouveau projet intégrant des propositions de la Commission, constitue une décision pouvant faire l’objet d’un recours au sens de l’art. 44 LCart en relation avec l’art. 5 PA est laissée ouverte (consid. 4.2, 4.3, 4.4).
LCart 33 I, 39, 43 IV, 44; OCCE 19; PA 48. À la différence du droit communautaire et de l’art. 43 al. 1 LCart applicable aux enquêtes concernant les restrictions à la concurrence, les tiers n’ont pas la qualité de partie dans les procédures d’examen des concentrations d’entreprises (consid. 5.1).
LCart 43 IV, 44. Selon une interprétation extensive de l’art. 43 al. 4 LCart, les tiers (concurrents) n’ont pas la qualité pour recourir contre les projets de concentrations approuvés par la Commission, indépendamment de l’existence ou non d’un intérêt digne de protection (consid. 5.4, 5.5).
LCart 12, 26, 43. Le concurrent n’est pas privé de tout moyen pour se défendre contre d’éventuels abus de l’entreprise résultant de la concentration. Il peut dénoncer des cas de pratiques illicites à la Commission et dispose des moyens de droit privé et de la procédure civile offerts par la loi sur les cartels (consid. 5.5). [texte complet]


7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 32, 33, 34, 43 IV. Falls die Wettbewerbskommission den beteiligten Unternehmen am Ende der Vorprüfung eines Vorhabens über einen Unternehmenszusammenschluss nicht die Einleitung eines vertieften Prüfungsverfahrens mitteilt oder falls die Wettbewerbskommission am Ende des vertieften Prüfungsverfahrens keinen Entscheid fällt, «so gilt der Zusammenschluss als zugelassen» (E. 3.2).
KG 10 II, 33 III, 34, 44; VwVG 5. Die gänzliche oder die teilweise Ablehnung (Bewilligung mit Bedingungen oder Auflagen) eines Vorhabens über einen Unternehmenszusammenschluss stellt einen Entscheid dar, der Gegenstand einer Beschwerde an die Rekurskommission i.S.v. Art. 44 KG i.V.m. Art. 5 VwVG sein kann (E. 4.1, 4.2).
KG 33 III, 34, 39, 43 IV, 44; VwVG 5; VKU 22, 23. Ein Unternehmenszusammenschluss kann erfolgen, ohne dass ein Entscheid vorliegt, falls die Wettbewerbskommission die Widerspruchsfrist von 4 Monaten unbenutzt verstreichen lässt. Ob die Zustimmung der Wettbewerbskommission, welche vor Ablauf dieser Frist gegeben worden ist oder nachdem die beteiligten Unternehmen ein neues Vorhaben über einen Unternehmenszusammenschluss unterbreitet haben, das Vorschläge der Wettbewerbskommission integriert, einen Entscheid darstellt, der Gegenstand einer Beschwerde an die Rekurskommission i.S.v. Art. 44 KG i.V.m. Art. 5 VwVG sein kann, wird offen gelassen (E. 4.2, 4.3, 4.4).
KG 33 I, 39, 43 IV, 44; VKU 19; VwVG 48. Im Unterschied zum Gemeinschaftsrecht und zu Art. 43 Abs. 1 KG, welcher bei Untersuchungen über Wettbewerbsbeschränkungen angewendet wird, haben Dritte im Prüfungsverfahren von Unternehmenszusammenschlüssen keine Parteistellung (E. 5.1).
KG 43 IV, 44. Gemäss einer extensiven Auslegung von Art. 43 Abs. 4 KG haben Dritte (Konkurrenten) keine Beschwerdebefugnis gegen ein von der Wettbewerbskommission genehmigtes Vorhaben eines Unternehmenszusammenschlusses; dies unabhängig davon, ob ein schutzwürdiges Interesse gegeben ist oder nicht (E. 5.4, 5.5).
KG 12, 26, 43. Ein Konkurrent bleibt nicht ohne jegliches Mittel, um sich gegen allfällige Missbräuche des aus dem Unternehmenszusammenschluss entstandenen Unternehmens zu verteidigen. Er kann unzulässige Praktiken der Wettbewerbskommission anzeigen, zivilrechtliche Rechtsbehelfe ergreifen und das vom Kartellgesetz vorgesehene Zivilverfahren einleiten (E. 5.5). [Volltext]



IIème Cour de droit public; recours de droit administratif rejeté; réf. 2A.535/2004

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