sic! 2010 Ausgabe 7+8

«Nummernwiderrufsverfahren II». Bundesverwaltungsgericht vom 20. November 2009

1. Informationsrecht

AEFV 24g II, 11 I b. Mit der Bestimmung von Art. 24g Abs. 2 AEFV, wonach einzeln zugeteilte Nummern bereits widerrufen werden können, wenn der Verdacht besteht, dass der Inhaber sie zu einem rechtswidrigen Zweck oder in rechtswidriger Weise missbraucht, wird nur das Beweismass in Bezug auf die Sachverhaltsfeststellung herabgesetzt; bei der Auslegung von Rechtsnormen spielt keine derartige Vermutungsregel (E. 2-2.2).
AEFV 24g II, 11 I b; UWG 3 h. Wird das Versprechen, mit ehrlich interessierten Personen verbunden zu werden, systematisch gebrochen mit dem Zweck, den Konsumenten möglichst lange in der Telefonleitung zu halten, liegt ein Widerrufsgrund nach Art. 24g Abs. 2 AEFV vor (E. 2.3-2.6).
AEFV 24g II, 11 I b. Werden über eine Mehrwertdienstnummer Personen ernsthafte zwischenmenschliche Kontakte in Aussicht gestellt, so ist ein sensibler Bereich betroffen. Der Widerruf einer missbräuchlich verwendeten Nummer ist geeignet, das öffentliche Interesse des Schutzes der in diesem Bereich verstärkt schutzwürdigen Konsumenten zu wahren (E. 3-3.3).
AEFV 24g II, 11 I b. Auch wenn vom BAKOM noch keine wiederholte missbräuchliche Verwendung einer Mehrwertdienstnummer festgestellt worden ist, kann diese widerrufen werden, wenn der Verdacht besteht, dass mit der Nummer gewollt und systematisch gegen geltendes Recht verstossen wird (E. 3.4-3.7).
AEFV 24g II, 11 I b. Das öffentliche Interesse am Widerruf einer missbräuchlich verwendeten Mehrwertdienstnummer in einem sensiblen Bereich überwiegt das wirtschaftliche Interesse des Nummerninhabers, weshalb der Widerruf der Nummer ohne Weiteres zumutbar ist (E. 3.8-3.12). [Volltext]


1. Droit de l'information

ORAT 24g II, 11 I b. Avec l’art. 24g al. 2 ORAT, selon lequel on peut révoquer des numéros qui ont été attribués individuellement lorsqu’il existe un soupçon que le titulaire les utilise d’une manière illicite ou à des fins contraires à la loi, on ne réduit les exigences de preuve qu’en ce qui concerne l’établissement des faits; pour l’interprétation des règles légales, il n’existe aucune présomption en ce sens (consid. 2-2.2).
ORAT 24g II, 11 I b; LCD 3 h. Lorsque la promesse d’être mis en liaison avec des personnes vraiment intéressées n’est systématiquement pas tenue afin de retenir le consommateur le plus longtemps possible en ligne, on est en présence d’un motif de révocation au sens de l’art. 24g al. 2 ORAT (consid. 2.3-2.6).
ORAT 24g II, 11 I b. Lorsque l’on fait miroiter la possibilité d’avoir des contacts sérieux avec d’autres personnes par le biais de numéros à valeur ajoutée, on touche à un domaine sensible. La révocation d’un numéro utilisé de manière abusive est à même de préserver l’intérêt public à la protection des consommateurs, dont le besoin de protection est accru en la matière (consid. 3-3.3).
ORAT 24g II, 11 I b. Même si aucune utilisation abusive répétée d’un numéro à valeur ajoutée n’a été constatée par l’OFCOM, ce numéro peut être révoqué lorsqu’il existe un soupçon qu’il est utilisé en violation des règles légales de manière volontaire et systématique (consid. 3.4-3.7).
ORAT 24g II, 11 I b. L’intérêt public à la révocation d’un numéro à valeur ajoutée utilisé de manière abusive dans un domaine sensible l’emporte sur l’intérêt économique du titulaire du numéro, raison pour laquelle la révocation du numéro peut être exigée sans autre (consid. 3.8-3.12). [texte complet]



Abteilung I; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. A-5335/2009

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