sic! 2007 Ausgabe 2

«Staubsauger». Handelsgericht St. Gallen vom 29. August 2006

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 9. Das Bestehen einer Verletzungsgefahr ist Teil des Rechtsschutzinteresses an einer Unterlassung und nicht eine davon zu trennende materielle Anspruchsvoraussetzung (E. III/2).
UWG 9. Das Rechtsschutzinteresse an einer Unterlassung entfällt nur bei einer förmlichen, vorbehaltlosen Abstandserklärung des Verletzers und gleichzeitiger Anerkennung der Ansprüche der Verletzten. Eine Verpflichtung zur Leistung einer Konventionalstrafe ist nicht erforderlich (E. III/4).
UWG 9. Das Rechtsschutzinteresse entfällt nicht aufgrund der blossen Anerkennung des vorsorglichen Verbots. Eine Anerkennung der Ansprüche der Verletzten liegt auch nicht in der blossen, nur aus marketing-strategischen Gründen eingegangenen einseitigen Verpflichtung des Verletzers, die Verletzungshandlungen in Zukunft zu unterlassen (E. III/5).
UWG 9. Die Gefahr einer Wiederholung der Verletzung wird vermutet, und an die Beseitigung der Vermutung sind hohe Anforderungen zu stellen. Es genügt nicht, dass die Verletzungshandlungen aufgrund eines vorsorglichen Verbots eingestellt worden sind. Auch dass ein erneuter Rückruf von Werbematerialien hohe Kosten verursachen würde, kann die Vermutung nicht umstossen (E. III/6). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 9. L’existence d’un risque d’atteinte constitue un élément de l’intérêt juridiquement protégé à la cessation du trouble et non une condition matérielle indépendante d’exercice de l’action (consid. III/2).
LCD 9. L’intérêt juridique à la cessation du trouble ne disparaît que si l’auteur de l’atteinte se désiste formellement et sans condition et reconnaît simultanément les droits du lésé. Il n’est pas nécessaire de prévoir une peine conventionnelle (consid. III/4).
LCD 9. Le simple fait d’admettre l’interdiction faisant l’objet d’une mesure provisoire ne fait pas disparaître cet intérêt juridique. La reconnaissance des droits des lésés ne résulte pas non plus d’un simple engagement unilatéral, fondé sur des raisons de stratégie de marketing, de s’abstenir à l’avenir de tout acte dommageable (consid. III/5).
LCD 9. Le risque de réitération de l’acte dommageable est présumé. Cette présomption ne peut être renversée que si des conditions strictes sont remplies. Il ne suffit pas que les actes dommageables aient cessé suite à une interdiction prononcée à titre provisoire. Cette présomption ne peut pas non plus être renversée en alléguant qu’un nouveau rappel du matériel publicitaire entraînerait des frais élevés (consid. III/6). [texte complet]



Auf die Frage des Rechtsschutzinteresses beschränktes Verfahren; Eintreten; Akten-Nr. HG.2005.123

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