sic! 2007 Ausgabe 3

«Yellowworld II». Bundesgericht vom 20. September 2006

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

OG 63 II, 64. Die Anwendung des richtigen Schadensbegriffs und der zutreffenden Rechtsgrundsätze für die Schadensberechnung sind Rechtsfragen, Bestand und Umfang des Schadens hingegen Tatfragen. Unterlässt es die Vorinstanz, klägerische Behauptungen zu prüfen, welche für eine bundesrechtskonforme Schadensberechnung wesentlich sind, ist der Sachverhalt entsprechend zu ergänzen (E. 2, 2.3, 2.5).
UWG 9. Hat der durch die unlautere Verhaltensweise eines Dritten Geschädigte noch keine Verträge mit Kunden abgeschlossen, kann er nur den entgangenen (hypothetischen) Gewinn geltend machen. Dabei hat er zu belegen, welchen Nettogewinn er aus den entgangenen Geschäften erzielt hätte. Bestehen jedoch bereits Verträge mit Kunden, die seitens des Geschädigten vollumfänglich erfüllt worden sind, und resultieren aus den unlauteren Machenschaften des Schädigers Debitorenverluste, entspricht dies einem positiven Schaden und nicht entgangenem Gewinn (E. 2.4).
UWG 9; OG 64. Vom Ertrag können nur die vertraglich geschuldeten Leistungen in Abzug gebracht werden, die vom Geschädigten gegenüber seinen Kunden noch nicht erbracht bzw. eingespart worden sind. Unterlässt es die Vorinstanz, Behauptungen betreffend bereits erbrachter Leistungen zu prüfen, ist der Sachverhalt ergänzend festzustellen. Zu berücksichtigen ist ferner, ob der Geschädigte gewöhnlich bei seinen Kunden mit Debitorenverlusten rechnen musste oder nicht (E. 2.5, 2.6). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

OJ 63 II, 64. L’application de la notion exacte de dommage et celle des principes juridiques topiques pour le calcul du dommage constituent des questions de droit, alors que l’existence et l’ampleur du dommage constituent des questions de fait. Si l’instance inférieure omet d’examiner les allégations du demandeur qui sont essentielles pour le calcul du dommage en conformité avec le droit fédéral, les faits doivent être complétés en conséquence (consid. 2, 2.3, 2.5).
LCD 9. Si celui qui a subi un dommage en raison du comportement déloyal d’un tiers n’a pas encore passé de contrats avec des clients, il ne peut alors que revendiquer un gain manqué (hypothétique). Il doit à cet égard prouver le bénéfice net qu’il aurait réalisé grâce aux affaires perdues. S’il existe toutefois des contrats déjà passés avec des clients qui ont été exécutés intégralement et dont il résulte une perte sur débiteurs ensuite des actes déloyaux de leur auteur, il s’agit alors d’une perte effective et non d’un gain manqué (consid. 2.4).
LCD 9; OJ 64. Seules peuvent être déduites du produit les prestations conventionnellement dues et qui n’ont pas encore été exécutées par le lésé envers ses clients ou dont il a pu se dispenser. Si l’instance inférieure omet d’examiner les allégués portant sur les prestations déjà exécutées, les faits doivent être complétés. De plus, il faut déterminer si le lésé devait régulièrement s’attendre auprès de ses clients à des pertes sur débiteurs ou non (consid. 2.5, 2.6). [texte complet]



I. Zivilabteilung; teilweise Gutheissung der Berufung; Akten-Nr. 4C.225/2006

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