sic! 2007 Ausgabe 7+8

«Médecins sans frontières / Homéopathes sans frontières Suisse (fig.) II». Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 16. November 2006

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Obschon sich die Parteien aufgrund ihrer humanitären Zweckbestimmung nicht direkt konkurrenzieren, besteht das gleiche Bedürfnis nach klarer Unterscheidung wie sonstwie im Wettbewerb (E. 4).
MSchG 3 I c. Bei Dienstleistungen, die im Ausland erbracht werden (Katastrophenhilfe etc.), ist auf das Verständnis der Verkehrsteilnehmer abzustellen, welche in der Schweiz mit der Marke konfrontiert sind. Aus ihrer Sicht umfassen medizinische Dienstleistungen auch homöopatische, weshalb von identischen Dienstleistungen auszugehen ist (E. 5, 6).
MSchG 3 I c. Der Mitgebrauch des Markenelementes «sans frontières» durch dritte Organisationen schwächt dessen Unterscheidungskraft noch nicht, weil sich die Verwässerung allein danach beurteilt, wie ein Zeichen durch die relevanten Verkehrskreise wahrgenommen wird (E. 7).
MSchG 3 I c. Wird der Gesamteindruck einer kombinierten Wort-Bildmarke durch Wort- und Bildelement geprägt, können beide Markenteile gleichermassen zu einer Kollision führen. Angesichts der Identität der Dienstleistungen führt die Übereinstimmung im Element «sans frontières» zu einer mittelbaren Verwechslungsgefahr (E. 8). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. Bien que les parties, en raison de leur vocation humanitaire, ne soient pas des concurrentes directes, elles ont néanmoins un besoin de différenciation claire (consid. 4).
LPM 3 I c. En relation avec des services fournis à l’étranger (aide en cas de catastrophe etc.) il faut se fonder sur la compréhension de la marque par les milieux intéressés qui y sont confrontés en Suisse. De leur point de vue, les services médicaux englobent l’homéopathie. Par conséquent, les services peuvent être considérés comme étant identiques (consid. 5, 6).
LPM 3 I c. L’utilisation de l’élément «sans frontières» par d’autres organisations ne diminue pas nécessairement sa force distinctive; en effet, la dilution s’apprécie uniquement en fonction de la manière dont le signe est perçu par les milieux concernés (consid. 7).
LPM 3 I c. Lorsque l’impression générale qui se dégage d’une marque combinée est déterminée tant par l’élément verbal que par l’élément visuel, chacun de ces éléments peut entrer en collision avec une autre marque. Vu l’identité des services, la concordance de l’élément «sans frontières» crée un risque de confusion direct (consid. 8). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde im Widerspruchsverfahren; Akten-Nr. MA-WI 19/06

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