sic! 2008 Ausgabe 1

«Doppeladler (fig.)». Bundesgericht vom 28. August 2007

4. Kennzeichenrecht

4.7 Wappenschutz

PVÜ 2 I, 6ter; WSchG 10 I, III. Die PVÜ beruht auf dem völkerrechtlichen Prinzip der Gegenseitigkeit. Dies führt aber nicht zu einer Übereinstimmung des gewährten materiellen Schutzes, sondern lediglich zu gewissen materiellen Mindestanforderungen. Darüber hinaus kommt die jeweilige nationale Regelung zur Anwendung (E. 3.2).
WSchG 10 I. Zeichen, die mit den Wappen anderer Staaten verwechselbar sind, sind vom Markenschutz ausgeschlossen. Dabei beurteilt sich die Verwechslungsgefahr für das gesamte Kennzeichenrecht einheitlich, aufgrund des Gesamteindrucks und als Rechtsfrage. Demnach bedeutet Verwechslungsgefahr auch bei Hoheitszeichen, dass ein Kennzeichen im gewährten Schutzbereich durch gleiche oder ähnliche Zeichen in seiner Individualisierungsfunktion gefährdet wird (E. 3.3).
MSchG 3. Staatswappen werden nebst den Motiven wesentlich durch die Farbgebung geprägt. Während schwarzweiss hinterlegte Bildmarken grundsätzlich für jede Farbkombination Schutz beanspruchen, sind Staatswappen wie Bildmarken zu behandeln, die mit einem bestimmten Farbanspruch registriert wurden (E. 4).
WSchG 10 I. Das WSchG schützt nicht Bestandteile von Hoheitszeichen. Vielmehr soll es die Verwendung geschützter Hoheitszeichen als Bestandteile von Marken verhindern. Das Motiv des Doppeladlers ist notorisch derart verbreitet, dass regelmässig schon geringe Unterschiede in der Darstellung die Gefahr einer Verwechslung verringern (E. 4.1-4.2). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.7 Armoiries publiques

CUP 2 I, 6ter; LPAP 10 I, III. La CUP est régie par le principe de droit international de la réciprocité. Ce principe n’entraîne pas un parallélisme de la protection accordée sur le plan matériel, mais induit seulement certaines exigences matérielles minimales. Pour le surplus, le droit national concerné est applicable (consid. 3.2).
LPAP 10 I. Les signes qui peuvent être confondus avec des armoiries d’autres pays sont exclus de la protection des marques. A cet égard, la notion de risque de confusion est interprétée de manière uniforme pour tout le droit des signes distinctifs, en se basant sur l’impression d’ensemble, et dont l’appréciation constitue une question de droit. Par conséquent, il s’agit d’examiner également en matière d’emblèmes étatiques si des signes identiques ou similaires portent atteinte à la fonction d’individualisation d’un signe distinctif, dans le cadre de la protection conférée (consid. 3.3).
LPM 3. Outre leurs motifs, les armoiries publiques sont caractérisées par leurs couleurs. Alors que la protection des marques figuratives déposées en noir et blanc est revendiquée pour chaque combinaison de couleurs, les armoiries publiques doivent être traitées à l’instar des marques figuratives enregistrées avec une revendication de certaines couleurs (consid. 4).
LPAP 10 I. La LPAP ne protège pas les éléments des emblèmes étatiques. Elle doit plutôt empêcher l’utilisation d’emblèmes étatiques en tant qu’éléments de marques. Le dessin d’un aigle à double tête est à ce point connu que de petites différences dans la conception suffisent en principe déjà à réduire le risque de confusion (consid. 4.1-4.2). [texte complet]



I. Zivilrechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_101/2007

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