sic! 2021 Ausgabe 4
Andrea Günster*

Effektivität Schweizer Wettbewerbspolitik: Bewertung des Aktienmarktes (1996–2018)

Die vorliegende Studie untersucht die Auswirkungen der Umsetzung Schweizer Kartellpolitik bzw. der Entscheidungen der Schweizer Wettbewerbskommission auf die Aktienrenditen der davon betroffenen Unternehmen. Über einen Zeitraum von mehr als 20 Jahren entschied die Schweizer Wettbewerbskommission in über 130 Fällen, die knapp 500 Parteien involvierten. Vorliegend wurden ausschliesslich börsenkotierte Unternehmen oder gegebenenfalls Unternehmen mit börsenkotierten Muttergesellschaften untersucht. Die analysierte Stichprobe umfasst 31 börsenkotierte Unternehmen in 50 Entscheiden (d.h. n = 50). Eine negative Bewertung des Ereignisses wird die Rendite, also den erwarteten Ertrag, den ein angelegtes Kapital in einem bestimmten Zeitraum erbringt, negativ beeinflussen. Am Entscheidungstag der WEKO liegt die abnormale Rendite bei 0.06 Prozent für alle Unternehmen. Über ein Fenster von zwanzig Tagen (–10,10) beträgt sie –0.63 Prozent. Separiert man den Entscheidungstyp und kontrolliert folglich für Entscheide, die negativ sind (d.h. Verhaltensänderungen [mit Sanktionen]), sieht man eine negative Rendite, die bei –0.3 Prozent am dritten und am achten Tag vor der Entscheidung liegt. Im Gegensatz zu vergleichbaren Studien in den USA und Europa erkennt man relativ niedrige negative Renditen auch bei Entscheidungen zur Veränderung. Generell stellt sich hinsichtlich der eher geringen Veränderung der Bewertung des Aktienmarkts die Frage, ob Investoren keine Veränderung des Verhaltens nach negativen Entscheiden erwarten, Sanktionen zu niedrig sind, um abschreckend zu wirken, ob der Schweizer Markt zu klein ist, um international Anerkennung in Aktienmarktbewertungen zu finden oder ob Entscheide vollumfänglich antizipiert werden. [Volltext]


La présente étude analyse l’impact de la mise en œuvre de la politique anticartellaire en Suisse et des décisions de la Commission de la concurrence (COMCO) sur le rendement des actions des entreprises concernées. Depuis près d’un quart de siècle, la COMCO a rendu des décisions sur plus de 130 cas impliquant près de 500 parties. La présente étude porte exclusivement sur des entreprises cotées en bourse ou, le cas échéant, sur des entreprises dont les sociétés mères sont cotées en bourse. L’échantillon analysé comprend 31 entreprises cotées en bourse ayant fait l’objet de 50 décisions (c.-à-d. n = 50) de la COMCO. Une évaluation négative de sa part influe négativement sur le rendement, par conséquent sur le gain escompté d’un capital placé en bourse durant un laps de temps précis. Au jour de la décision de la COMCO, le taux de rendement anormal est le même (–0,06%) pour toutes les entreprises. Sur une fenêtre de 20 jours (–10, +10), ce taux s’élève à –0,63%. Si l’on spécifie le type de décision et l’on contrôle ensuite les décisions négatives, c’est-à-dire impliquant des changements de comportement et assorties de sanctions, on relève un taux de rendement négatif de –0,3% au 3e et au 8e jour précédant la décision de la COMCO. Contrairement aux conclusions d’études comparables effectuées aux États-Unis et dans l’Union européenne, les rendements négatifs observés sont relativement faibles, même lorsque la COMCO impose aux entreprises des décisions qui impliquent des changements de comportement. De manière générale, ce changement relativement faible dans l’évaluation du marché des actions soulève les questions suivantes pour la COMCO: les investisseurs ne s’attendent-ils à aucun changement de comportement à la suite de décisions négatives? Ses sanctions sont-elles trop faibles pour avoir un effet dissuasif? Le marché suisse est-il trop restreint pour obtenir une reconnaissance à l’international en matière d’évaluations du marché des actions? Ses décisions sont-elles intégralement anticipées? [texte complet]



* PhD in Industrial Economics, Zurich University of Applied Sciences, School of Management and Law, Winterthur.



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