sic! 2019 Ausgabe 1
FLORIAN BRUNNER*

«FRAND»-Obliegenheiten bei standardessentiellen Patenten aus vertrags- und kartellrechtlicher Perspektive

Während sich im Ausland bereits zahlreiche Gerichte mit den Implikationen des Urteils des EuGH vom 16. Juli 2015 in Sachen Huawei gegen ZTE beschäftigten, existiert in der Schweiz so weit ersichtlich kein Gerichtsentscheid zu den Fragen rund um die Lizenzierung standardessentieller Patente bzw. zur rechtlichen Tragweite von FRAND-Erklärungen. Auch in der Schweizer Literatur wurde die Thematik bisher bloss punktuell behandelt. Aufgrund der wachsenden Bedeutung von Standards ist auch in der Schweiz mit Prozessen mit Bezügen zu standardessentiellen Patenten bzw. zur FRAND-Thematik zu rechnen.
Dieser Beitrag untersucht die materiell-rechtlichen Verhaltensanforderungen an den Inhaber eines standardessentiellen Patentes. Diese sog. «FRAND-Obliegenheiten» können sich im Schweizer Recht sowohl aus dem Kartell- als auch aus dem Vertragsrecht ergeben. Beide Grundlagen gewähren einer ins Recht gefassten, angeblichen Patentverletzerin die Möglichkeit, einer patentrechtlichen Unterlassungsklage die sog. «FRAND-Einrede» entgegenzuhalten. Sie macht damit geltend, die Patentinhaberin habe ihre FRAND-Obliegenheiten nicht erfüllt. Ein besonderes Augenmerk liegt auf der dogmatischen Untersuchung der jeweiligen Tatbestandsvoraussetzungen und Rechtswirkungen der kartell- bzw. vertragsrechtlich begründeten FRAND-Einrede.
Die zivilprozessualen Fragestellungen eines SEP/FRAND-Patentverletzungsprozesses werden vertieft in einem Folgebeitrag behandelt, der in einer späteren Ausgabe der sic! erscheinen wird. [Volltext]


Tandis que de nombreux tribunaux étrangers se sont déjà occupés des implications de l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne du 16 juillet 2015 dans l’affaire Huawei contre ZTE, il n’existe apparemment pas de décision judiciaire en Suisse sur les questions relatives aux licences de brevets essentiels à une norme («BEN») ou à la portée juridique des déclarations FRAND («fair, reasonable and non-discriminatory»). Dans la littérature suisse également, la thématique n’a jusqu’à présent été traitée que ponctuellement. En raison de l’importance croissante des normes, on peut toutefois également compter en Suisse sur des procédures concernant des brevets essentiels à une norme, respectivement la thématique des FRAND.
La présente contribution examine les exigences de comportement de droit matériel qui existent pour le titulaire d’un brevet essentiel à une norme. Ces obligations, dénommées «obligations-FRAND», peuvent en droit suisse résulter tant du droit de la concurrence que du droit des contrats. Les deux fondements confèrent à un prétendu contrefacteur de brevet poursuivi en justice la possibilité, dans le cadre d’une procédure pour violation du brevet, de soulever l’exception dite «exception-FRAND» en défense à l’action en cessation. Il fera ainsi valoir que le titulaire du brevet n’a pas rempli ses obligations FRAND. Une attention particulière, à cet égard, sera accordée à l’examen dogmatique des conditions d’application et des effets juridiques de «l’exception-FRAND» fondée sur le droit de la concurrence, respectivement sur le droit des contrats.
Les questions procédurales civiles d’une procédure pour violation du brevet BEN/FRAND seront approfondies dans un article suivant, qui paraîtra dans un prochain numéro de la sic! [texte complet]



* MLaw, Rechtsanwalt, Assistent und Doktorand an der Universität Zürich.

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