sic! 2018 Ausgabe 1
NICOLAS GUYOT* / SOPHIA KHALÈS**

La conformité des indications de provenance étrangères au regard de la perception des milieux intéressés selon les nouvelles règles «Swissness»

La qualification d’une désignation géographique en tant qu’indication de provenance tout comme la licéité de son usage en lien avec un produit ou un service dépendent de la perception et des attentes des milieux intéressés nationaux. Lorsque la désignation renvoie à un lieu hors de Suisse, la question se pose alors de savoir si la perception des milieux intéressés en Suisse doit être considérée.
Dans l’hypothèse où la qualification d’indication de provenance étrangère serait retenue, les art. 48 al. 5 et 49 al. 4 LPM, entrés en vigueur le 1er janvier 2017, renvoient, pour l’examen de son exactitude, aux exigences de la législation du pays d’origine, en réservant toutefois la tromperie du consommateur en Suisse.
L’article examine le rôle laissé par la nouvelle réglementation «Swissness» à la perception des milieux intéressés suisses lors de l’examen de conformité d’une indication de provenance. Il discute également la portée des nouveaux art. 48 al. 5 et 49 al. 4 LPM et illustre le cas d’indications de provenance françaises. [texte complet]


Die Qualifikation einer geografischen Bezeichnung als Herkunftsangabe und die Rechtmässigkeit des Gebrauchs in Bezug auf ein Produkt oder eine Dienstleistung hängen von der Wahrnehmung und den Erwartungen der nationalen Interessenten ab. Sofern sich die Bezeichnung auf Orte ausserhalb der Schweiz bezieht, stellt sich die Frage, ob die Wahrnehmung der Verkehrskreise in der Schweiz berücksichtigt werden sollen.
Für den Fall, dass die Qualifikation als ausländische Herkunftsangabe beibehalten wird, verweisen Art. 48 Abs. 5 und Art. 49 Abs. 4 MSchG, welche am 1. Januar 2017 in Kraft getreten sind, auf die Anforderungen des entsprechenden Landes, unter Vorbehalt einer allfälligen Täuschung des Schweizer Konsumenten.
Dieser Beitrag untersucht die Bedeutung der neuen «Swissness»-Gesetzgebung für die Wahrnehmung der Schweizer Verkehrskreise bei der Prüfung der Konformität der Herkunftsangabe. Des Weiteren wird der Anwendungsbereich von Art. 48 Abs. 5 und Art. 49 Abs. 4 MSchG erörtert und am Fall französischer Herkunftsangaben illustriert. [Volltext]



* Avocat, M.A. HSG in Law & Economics, MSc. en biologie, juriste auprès de l’Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (IPI). Les conceptions présentées dans l’article n’engagent que l’auteur et ne lient ni l’IPI ni le Département fédéral de justice et police. Les auteurs remercient Olivier Veluz pour sa relecture attentive et ses commentaires éclairés.
**  Juriste et chargée d’enseignement à la Faculté de droit de l’Université de Nice Sophia-Antipolis.


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