sic! 2016 Ausgabe 11
YANIV BENHAMOU* / LAURENT TRAN**

Circulation des biens numériques: de la commercialisation à la portabilité

Le bien numérique (toute dématérialisation de biens physiques ou toute information numérique) pose de nombreux défis à l’ordre juridique: les concepts de propriété suffisent-ils à le définir? A qui appartient-il? À quelles conditions est-il possible de le commercialiser? A quelles conditions est-il possible de le récupérer auprès du prestataire à qui ils ont été transférés? La présente contribution tente de répondre à ces questions: après avoir défini la notion de bien numérique et les différents régimes légaux applicables, une première partie analyse la commercialisation (en particulier la licence, la cession et la vente) et la titularité de bien numérique. Une deuxième partie traite du transfert forcé des biens numériques à la fin des rapports contractuels, soit en particulier la récupération du bien numérique par l’utilisateur de services d’un prestataire tiers et le transfert du bien numérique en cas de faillite du prestataire. [texte complet]


Das digitale Gut (jede Dematerialisierung physischer Güter oder sämtliche digitale Informationen) stellt für die Rechtsordnung eine grosse Herausforderung dar: Wie soll es definiert werden? Wem gehört es? Unter welchen Bedingungen kann es vermarktet werden? Unter welchen Bedingungen kann es vom Dienstanbieter, an welchen es weitergeleitet wurde, zurückgefordert werden? Der vorliegende Beitrag versucht, eine Antwort auf diese Fragen zu geben: Nach einer Definition des Begriffs des digitalen Guts und der anwendbaren gesetzlichen Regelungen wird in einem ersten Teil die Vermarktung (insbesondere die Lizenzierung, Abtretung und Kauf) und Inhaberschaft des digitalen Guts untersucht. Ein zweiter Teil behandelt die Zwangsabtretung von digitalen Gütern nach Beendigung des Vertragsverhältnisses, wie insbesondere die Rückforderung von digitalen Gütern durch den Nutzer einer Dienstleistung eines Drittanbieters und die Übertragung von digitalen Gütern bei Konkurs des Dienstanbieters. [Volltext]


*Dr. iur., avocat, Genève.
**  Docteur en droit, Genève. Les auteurs remercient vivement Mes Fanny Margairaz, Adrien Alberini et prof. Sylvain Marchand pour leurs commentaires précieux, ainsi que M. Edouard Benoît pour son aide efficace à la finalisation de la contribution.


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