sic! 2016 Ausgabe 5

«BMW-Händlervertrag». Bundesverwaltungsgericht vom 13. November 2015

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 5 IV. Klauseln in Händlerverträgen für den EWR stellen absolute Gebietsabreden im Sinne des Kartellgesetzes dar, soweit diese den EWR-Händlern das Gebiet des EWR und den Schweizer Händlern den Markt Schweiz zuweisen und Verkäufe aus dem EWR in die Schweiz ausschliessen (E. 6).
VKU 11 III. Für den Import von Motorwagen in die Schweiz sind Verwaltungs- und Transportkosten in Kauf zu nehmen; darüber hinaus existieren in der Schweiz divergierende Homologationspflichten sowie selektive Vertriebssysteme mit nationalen Vertretungen auf den jeweiligen Märkten, weshalb der relevante Markt in geografischer Hinsicht national abzugrenzen ist (E. 7).
KG 4 II, 5 IV. Bei der Beurteilung der Beseitigung wirksamen Wettbewerbs durch Händlerverträge kann es offenbleiben, ab welchem Marktanteil auf Marktmacht zu erkennen ist, denn das Tatbestandsmerkmal der «Marktmacht» ist jedenfalls im Rahmen von Art. 5 Abs. 4 KG nicht vorausgesetzt (E. 9).
KG 5 IV. Dass ein Preisvergleich nicht ausstattungsbereinigt vorzunehmen ist, ergibt sich zum einen aus der Tatsache, dass viele Optionen nicht abgewählt werden können, deren Wert für die Kunden sich nur schätzen lässt. Zum anderen ist ein ausstattungsbereinigter Preisvergleich auch wegen der nicht abwählbaren Optionen abzulehnen. Denn ein Kunde wird bei seinem Preisvergleich zwischen zwei Fahrzeugen kaum Optionen in Abzug bringen, die er am Ende wählen muss und von denen er mitunter nicht einmal den Wert kennt (E. 9).
KG 5 IV. Untersuchungszweck des Preisvergleiches zur Ermittlung des Arbitragepotenzials ist nicht, ob ein allfälliges Preisgefälle auf das beanstandete, wettbewerbswidrige Verhalten zurückzuführen ist. Der Vergleich dient vielmehr dazu, zu ermitteln, ob die Preise in anderen Ländern verglichen mit denen in der Schweiz tiefer sind und ob daher Importe aus anderen Ländern attraktiv waren. In diesem Zusammenhang ist es naheliegend, mit den Preisen des Landes zu vergleichen, das laut Import- und Exportstatistik der Eidgenössischen Zollverwaltung der mit Abstand wichtigste Handelspartner ist und aus dem nachweislich mehrere Kunden versucht haben, zu importieren (E. 9).
KG 5 IV. Damit eine Abrede als ausser Kraft gesetzt angesehen werden kann, müssen zum einen Beweise vorliegen, dass die Parteien sie tatsächlich nicht gelebt haben. Für Passivverkaufsverbote bedeutet das, dass Passivverkäufe trotz Vorliegens einer solchen Klausel in einem ähnlichen Umfang stattgefunden haben müssen wie bei den Wettbewerbern, die sich in einer vergleichbaren Wettbewerbssituation ohne Bindung durch ein Passivverkaufsverbot befanden. Es genügt nicht, dass einzelne Vertragspartner die Klausel gelegentlich gebrochen haben. Auf der anderen Seite dürfen keine Beweise – wie Aussagen der Vertragsparteien und von Dritten – vorliegen, welche auf die Einhaltung des Vertrages schliessen lassen (E. 9).
KG 5 I, III und IV, 49a I. Für die Sanktionierbarkeit von den Wettbewerb erheblich beeinträchtigenden Abreden bedarf es keines Nachweises der Wettbewerbsbeseitigung; ansonsten müssten Unternehmen ihre Abreden auf allfällige von ihnen ausgehende Wirkungen überprüfen, während beim Abstellen auf den Gegenstand der Abrede jedem Unternehmen beim Abschluss klar ist, mit welchen Rechtsfolgen es zu rechnen hat (E. 11).
KG 49a I; SVKG 2–6. Der Verhältnismässigkeitsgrundsatz ist nicht verletzt, weil die Sanktion über das hinausgeht, was zur Abschöpfung der Kartellrente notwendig ist. Angesichts der Zielsetzung der direkten Sanktionen, namentlich die Erhöhung der Präventivwirkung des Wettbewerbsrechts, muss diese sich auch unter dem Aspekt der Erforderlichkeit nicht darauf beschränken, nur die Kartellrente abzuschöpfen (E. 11).
KG 49a II. Es ist unerheblich, ob die Europäische Kommission die EWR-Händlerverträge auf ihre Kompatibilität mit Europäischem Recht überprüft hat; massgebend für die Beurteilung ist die Rechtmässigkeit der EWR-Händlerverträge hinsichtlich des Schweizer Kartellrechts (E. 11). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCart 5 IV. Constituent des accords territoriaux interdits au sens de la loi sur les cartels les clauses contenues dans des concessions pour l’EEE qui prévoient que les concessionnaires de l’EEE se voient attribuer le territoire de l’EEE et les concessionnaires suisses le marché suisse, tout en prévoyant que les ventes depuis l’EEE vers la Suisse sont exclues (consid. 6).
OCCE 11 III. Les coûts de transport et d’administration de l’importation de véhicules automobiles en Suisse doivent être pris en compte; au-delà de ces coûts, les conditions d’homologation varient en Suisse; de plus, il existe au sein de l’Union européenne des systèmes de distribution sélective constitués de représentations nationales sur les divers marchés, raison pour laquelle le marché relevant du point de vue géographique est le marché national (consid. 7).
LCart 4 II, 5 IV. Dans le cadre de l’examen de la suppression d’une concurrence efficace par des contrats de concession, on peut laisser ouverte la question de savoir à partir de quelle part de marché l’existence d’un pouvoir sur le marché doit être constatée, car l’existence d’un tel pouvoir de marché ne constitue dans tous les cas pas une condition préalable dans le cadre de l’art. 5 al. 4 LCart (consid. 9).
LCart 5 IV. Le fait qu’une comparaison des prix ne puisse pas être effectuée sans tenir compte de l’équipement découle d’une part du fait qu’il n’est pas possible de renoncer à bon nombre d’options, dont la valeur pour le client ne peut qu’être estimée. D’autre part, une comparaison des prix sans la prise en compte de l’équipement ne peut pas non plus être effectuée du fait qu’il n’est pas possible de renoncer à des options. En effet, un client ne déduira en principe pas les options, dont il ne connaît généralement même pas la valeur, lorsqu’il effectue une comparaison des prix entre deux véhicules, puisque souvent, il doit en fin de compte de toute façon les accepter (consid. 9).
LCart 5 IV. Le but d’une comparaison des prix visant à calculer le potentiel d’arbitrage n’est pas de savoir si une éventuelle différence de prix est le résultat du comportement contraire à la concurrence qui est reproché. La comparaison sert bien plus à déterminer si les prix dans d’autres pays, comparés à ceux qui sont pratiqués en Suisse, sont plus bas et si, pour cette raison, des importations en provenance d’autres pays pourraient être intéressantes. C’est dans ce cadre-là qu’il fait du sens de comparer les prix avec ceux du pays qui, selon les statistiques d’exportation de l’Administration fédérale des douanes, est considéré comme étant de loin le partenaire commercial le plus important et duquel il peut être prouvé que plusieurs clients ont essayé de procéder à des importations (consid. 9).
LCart 5 IV. Pour qu’une entente puisse être considérée comme n’étant plus en vigueur, il faut d’une part amener la preuve que les parties ne l’ont effectivement plus mise en œuvre. Pour les interdictions de vente passives, cela signifie que de telles ventes ont pu avoir lieu malgré l’existence d’une telle clause, et ce, dans une mesure comparable à celle de concurrents qui se trouvaient dans une situation semblable sans être liés par une interdiction de vente passive. Il ne suffit pas que des partenaires contractuels isolés aient violé cette clause de manière occasionnelle. D’un autre côté, l’on ne doit pas être en présence de preuves – telles que des déclarations des parties au contrat ou de tiers – dont on peut déduire que le contrat aurait été respecté (consid. 9).
LCart 5 I, III et IV, 49a I. Pour sanctionner les accords qui affectent de manière notable la concurrence sur le marché, il n’y a pas besoin de prouver qu’une concurrence efficace a été supprimée; si tel était le cas, les entreprises devraient évaluer les conséquences que pourraient avoir leurs contrats alors que si l’on se base sur le contenu du contrat, chaque entreprise peut voir clairement au moment de la conclusion dudit contrat quelles peuvent en être les conséquences juridiques (consid. 11).
LCart 49a I; OS LCart 2-6. Le principe de proportionnalité n’est pas violé du simple fait que la sanction va au-delà du prélèvement de ce qui correspond à la rente cartellaire. Au vu du but que doivent atteindre les sanctions directes, à savoir l’augmentation de l’effet préventif du droit de la concurrence, une sanction ne doit pas se limiter à prélever uniquement la rente cartellaire, également du point de vue de sa nécessité (consid. 11).
LCart 49a II. La question de savoir si la Commission européenne a examiné les contrats de concession EEE du point de vue de leur compatibilité avec le droit européen n’est pas pertinente; la question déterminante est celle de savoir si les contrats de distribution EEE sont  conformes avec le droit suisse des cartels (consid. 11). [texte complet]



Abteilung II; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B-3332/2012 (nicht rechtskräftig)

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