sic! 2016 Ausgabe 4
JESSICA C. LAI*

«Swiss-Type Claims»: Der Anfang einer kleinen Revolution und ihre Bedeutung für das Patentrecht in Neuseeland

Als ein Weg, um die fehlende Patentierbarkeit von Verfahren zur therapeutischen Behandlung des menschlichen Körpers zu kompensieren, sind «Swiss-type Claims» (schweizerische Anspruchsform) für neue Verwendungen bekannter Medikamente umstritten. Da die Schweiz eine starke – und patentabhängige – Pharmaindustrie hat, ist es kein Wunder, dass sie als erstes Land diese Ansprüche zugelassen hat. Man kann sich vorstellen, dass dies ebenso in Europa Sinn macht. Für Neuseeland, welches keine grosse patentabhängige Industrie hat, ist eine solche Erlaubnis nicht angebracht. Dieser Artikel diskutiert die Natur solcher Ansprüche in einer rechtsvergleichenden Perspektive und untersucht die Situation in der Schweiz, beim Europäischen Patentamt und in Neuseeland. Der Artikel analysiert den Kontext, in dem Swiss-type Claims gewährt werden, und fragt, ob deren Gewährung der ökonomischen und Entwicklungs-Situation von Neuseeland angemessen ist. [Volltext]


Utilisées comme moyen de contourner l’interdiction de breveter des procédés relatifs à des méthodes thérapeutiques appliquées au corps humain, les revendications de type suisse pour de nouvelles indications de médicaments connus sont contestées. Vu l’importance de l’industrie pharmaceutique en Suisse et sa dépendance aux brevets, il n’est pas étonnant que notre pays ait été le premier à autoriser ce type de revendications. On peut bien comprendre qu’une telle possibilité ait un sens en Europe. Pour la Nouvelle-Zélande, qui n’a pas d’industrie importante fondée sur des brevets, une telle autorisation n’est pas appropriée. Le présent article discute de la nature de ce genre de revendications dans une perspective de droit comparé et examine la situation en Suisse, auprès de l’Office européen des brevets et en Nouvelle-Zélande. L’article analyse le contexte dans lequel les revendications de type suisse sont accordées et pose la question de savoir si de telles revendications sont adaptées à la situation économique et au niveau de développement de la Nouvelle-Zélande. [texte complet]



Dr. iur., LLB Hons, MSc, BSc. Oberassistentin an der Universität Luzern und Gastforscherin beim Max-Planck Institut für Innovation und Wettbewerbsrecht in München. Ich danke Sebastian Schneider für seine Hilfe mit der Sprache dieses Textes.


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