sic! 2012 Ausgabe 1

«M-Watch». Handelsgericht Aargau vom 14. Juni 2011

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 11 II. Im Hinblick auf die rechtserhaltende abweichende Benutzung einer Marke sind die Anforderungen an die Übereinstimmung von gebrauchter und eingetragener Marke strenger als bei der Beurteilung der Ver-wechslungsgefahr zwischen zwei Zeichen (E. 6.4.2).
MSchG 11 II. Das Ersetzen eines Bildelementes, das neben dem kennzeichnungskräftigen Teil der Marke nur eine schmückende Bedeutung hat oder als figuratives Beiwerk aufgefasst wird (hier der Kreis in der Marke «MOWATCH»), durch ein ebenfalls nicht kennzeichnungskräftiges Element (hier der Bindestrich im Zeichen «M-Watch» bzw. das Schweizerkreuz im Zeichen «MO WATCH©»), hindert die rechtserhaltende Benützung dieser Marke (hier «MOWATCH») nicht (E. 6.4-6.4.4).
WSchG 2 I. Die Verwendung des Schweizer Wappens in der Marke einer Uhr (hier: «MWATCH©») ist eine wappenschutzrechtlich zulässige Verzierung (E. 6.5.2).
MSchG 11 III. Der Gebrauch einer Marke ist der Herstellerin der damit bezeichneten Waren zuzurechnen, wenn der Vertriebspartner duldet, dass die Herstellerin die Marke auf der Verpackung der Ware als ihr gehörig be-zeichnet, und der Vertriebspartner bei der Bewerbung der Waren seine Richtlinien zur Benutzung von Fremd-marken anwendet (E. 6.6).
MSchG 4. Gegen den an der Marke besser Berechtigten ist die Bestimmung über die «Agentenmarke» nicht anwendbar (E. 6.10).
MSchG 6. Der Inhaber einer jüngeren Marke, gegen die der Inhaber einer älteren Marke Widerspruch eingereicht hat, kann einer Lizenznehmerin der älteren Marke deren Benutzung nicht verbieten (E. 6.7).
MSchG 13; UWG 3 d, 9; ZGB 2. Wer während sieben Jahren nicht gegen die Eintragung und Benutzung einer jüngeren Marke, die er zudem selber für den Inhaber benutzt hat, vorgegangen ist, hat allfällige Unterlassungs-ansprüche gegen die jüngere Marke sowohl marken- als auch lauterkeitsrechtlich verwirkt. Lauterkeitsrechtlich ist für eine Verwirkung – zusätzlich zu den markenrechtlichen Voraussetzungen – eine Marktüberschneidung erforderlich (E. 6.8, 6.12). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 11 II. Pour savoir si une marque a été utilisée sous une forme qui ne diverge pas essentiellement de celle qui est enregistrée, les exigences sont plus sévères que celles relatives à l’appréciation du risque de confusion entre deux signes (consid. 6.4.2).
LPM 11 II. Si un élément graphique qui n’a qu’une portée décorative ou qui constitue seulement une adjonction figurative accessoire (en l’espèce le cercle de la marque «MOWATCH»), par rapport aux éléments distinctifs de la marque, est remplacé par un élément qui n’est pas distinctif non plus (en l’occurrence le trait d’union dans le signe «M-Watch» ou la croix suisse dans le signe «MOWATCH»), l’usage de ce signe «MWATCH©  » est propre à maintenir le droit à la marque (consid. 6.4-6.4.4).
LAP 2 I. L’utilisation des armoiries suisses dans la marque d’une montre (en l’espèce «M●WATCH©») est une décoration licite du point de vue de la législation sur les armoiries publiques (consid. 6.5.2).
LPM 11 III. L’usage d’une marque doit être imputé au fabricant des produits ainsi désignés lorsque son partenaire commercial tolère que le fabricant indique sur leur emballage que la marque lui appartient, et que ce partenaire suit les directives relatives à l’usage de la marque d’autrui pour la publicité des produits (consid. 6.6).
LPM 4. Les dispositions sur la «marque d’agent» ne sont pas applicables à celui qui a des droits préférables sur une marque (consid. 6.10).
LPM 6. Le titulaire d’une marque contre laquelle le titulaire d’une marque prioritaire a fait opposition ne peut pas interdire l’usage de celle-ci à un licencié (consid. 6.7).
LPM 13; LCD 3 d, 9; CC 2. Celui qui ne s’est pas opposé durant sept ans à l’enregistrement et à l’usage d’une marque, qu’il a d’ailleurs utilisée pour le compte du titulaire, laisse ainsi se périmer ses éventuelles prétentions en cessation du trouble, et ce tant du point de vue de la loi sur les marques que sous l’angle du droit de la concurrence déloyale. Outre les conditions propres au droit des marques, la péremption au sens du droit de la concurrence déloyale suppose que les marchés se recoupent (consid. 6.8, 6.12). [texte complet]



2. Kammer; Abweisung der Gesuchs; Akten-Nr. HSU.2010.128

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