sic! 2009 Ausgabe 6

«Beutelsuppen». Handelsgericht Aargau vom 3. November 2008

4. Kennzeichenrecht

4.2 Ausstattungsschutz

UWG 3 d. Eine Ausstattung beurteilt sich als Gesamtheit. Die blosse Kombination technisch bedingter (hier z.B. die Beutelform) und beschreibender resp. branchenüblicher Elemente (hier etwa der mit Suppe gefüllte Teller und die Zutaten in natura) führt zu keiner originären Unterscheidungskraft. Die Farbe grün ist für Lebensmittel freihaltebedürftig (E. 5.2).
UWG 3 d. Wird primär die Dachmarke («Knorr») sowie die gesamte Produktpalette und weniger gezielt das einzelne Produkt beworben, ist damit die Verkehrsdurchsetzung der (seit 2005 verwendeten) Ausstattung des Einzelprodukts noch nicht glaubhaft gemacht. Auch aus dem hohen Marktanteil eines Produkts lässt sich die Verkehrsdurchsetzung von dessen Ausstattung nicht ableiten (E. 5.3).
UWG 2. Die Nachahmung der Ausstattung eines einzelnen, aber in verschiedenen Geschmacksrichtungen angebotenen Produkts ist keine (unlautere) Nachahmung einer ganzen Produkteserie. Eine Wettbewerbsverfälschung ist umso weniger zu befürchten, als sich die Marken («Knorr», «Bon Chef») klar unterscheiden (E. 6).
ZPO AG 17 I. Der Streitwert einer Unterlassungsklage, die sich auf eine schweizweit vertriebene «Dutzendware» zweier grosser Marktteilnehmer bezieht, beträgt ermessensweise 1 Million Franken (E. 8.2). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.2 Protection du conditionnement

LCD 3 d. Un conditionnement doit être apprécié dans son ensemble. Aucune force distinctive originaire ne résulte de la simple combinaison d’éléments dictés par la technique (en l’espèce la forme du sachet) et d’éléments descriptifs ou usuels dans la branche (en l’occurrence une assiette remplie de soupe et les ingrédients illustrés tels quels). Pour les denrées alimentaires, la couleur verte doit demeurer à la libre disposition de tous (consid. 5.2).
LCD 3 d. Si la publicité est principalement axée sur la marque principale («Knorr») et sur toute la gamme de ses produits, et moins sur le produit en tant que tel, il n’est pas rendu vraisemblable que le conditionnement du produit en question (utilisé depuis 2005) se serait imposé dans le public. Même le fait que le produit occupe une part importante du marché ne permet de déduire que son conditionnement se serait imposé dans le public (consid. 5.3).
LCD 2. L’imitation du conditionnement d’un produit précis, lequel est néanmoins proposé en différents goûts, ne constitue pas une imitation (déloyale) de toute une gamme de produits. Il faut d’autant moins craindre une perturbation de la concurrence que les marques («Knorr» et «Bon Chef») se distinguent clairement l’une de l’autre (consid. 6).
CPC AG 17 I. La valeur litigieuse d’une demande en cessation qui a pour objet des «produits grand public» de deux grands acteurs du marché et qui sont distribués dans toute la Suisse est estimée à un million de francs (consid. 8.2). [texte complet]



Details zum Entscheid Gerichtspräsident; Abweisung des Massnahmegesuchs; Akten-Nr. HSU.2008.15

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