sic! 1997 Ausgabe 2

"Wella / Wela". Obergericht Basel-Landschaft vom 7. Januar 1997

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 13 Abs. 2 lit. e; UWG 12 Abs. 2; MSchG 58 Abs. 3; ZPO BL § 12 Ziff. 1. Kann gestützt auf das Markenrecht der Gebrauch des geschützten Zeichens im geschäftlichen Verkehr verboten werden, erlaubt dies dem Obergericht trotz an sich fehlender Zuständigkeit, firmenrechtliche Klagen zu beurteilen (E. 1.1).
MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Ein grösserer Abstand von einer Marke ist einzuhalten, wenn eine bekannte Marke in verschiedenen Spielformen oder sogar als Serienmarke anzutreffen ist (E. 2.1). Für die Verwechselbarkeit genügt dabei eine mittelbare Verwechslungsgefahr, d.h. die Wahrscheinlichkeit, dass das Publikum gedanklich eine Verbindung zwischen den Produkten und der Markeninhaberin sieht (E. 2.2).
MSchG 3 Abs. 1 lit. c; OR 947. Die Personennamen sind im Schriftbild der Firma gegenüber dem hervorgehobenen "Wela" schon deshalb von untergeordneter Bedeutung, weil deren Aufnahme in die Firma bei einer Kollektivgesellschaft von Gesetzes wegen vorgeschrieben ist. Auch phonetisch schliesst der relativ minime Unterschied der Schreibweise eine Verwechslungsgefahr nicht aus (E. 2.3).
MSchG 3 Abs. 1 lit. c. Allein die Verwendung der Bezeichnung "Wela" im Firmennamen erweckt beim Publikum den Eindruck einer Beziehung der betreffenden Produkte zur Wella-AG und der von ihr vertriebenen Markenprodukte. Dabei vermag die grosse Ähnlichkeit der zu vergleichenden Marken bzw. Zeichen eine gewisse Verschiedenheit der in Betracht fallenden Produkte oder Dienstleistungen aufzuwiegen (E. 2.4).
UWG 3 lit. d. Das Wettbewerbsrecht kommt dann subsidiär zum Markenrecht zur Anwendung, wenn zusätzlich Elemente vorliegen, die lauterkeitsrechtlich, aber nicht markenrechtlich von Bedeutung sind. Die Anwendbarkeit des UWG setzt nicht voraus, dass zwischen den Parteien ein Wettbewerbsverhältnis besteht. Die Unlauterkeit ist in der Ausnützung des von der Klägerin unter ihrer Bezeichnung geschaffenen Goodwills zu sehen (E. 3). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 13 al. 2 lit. e; LCD 12 al. 2; LPM 58 al. 3; LPC BL § 12 ch. 1. Le fait que, fondé sur le droit des marques, le Tribunal supérieur soit compétent pour interdire l'usage dans le commerce d'un signe protégé, l'autorise à juger des actions relevant du droit des raisons de commerce, même si sa compétence ne s'étend en principe pas à cette matière. (consid. 1.1).
LPM 3 al. 1 lit. c. Une marque doit se différencier de façon plus nette d'une marque antérieure lorsque cette dernière est une marque connue apparaissant sous diverses formes ou constituant une marque de série (consid. 2.1). En pareille situation, il suffit en effet, pour considérer que la confusion est réalisée, d'un risque de confusion indirect, soit la vraisemblance que le public pensera qu'il existe un rapport entre les produits et le titulaire de la marque antérieure (consid. 2.2).
LPM 3 al. 1 lit. c; CO 947. Les noms de personnes figurant dans la raison de commerce de la défenderesse aux côtés du terme "Wela" jouent un rôle mineur, dès lors que c'est une exigence de la loi que la raison de commerce d'une société en nom collectif contienne au moins le nom de l'un des associés. Par ailleurs, l'orthographe très légèrement différente du signe de la défenderesse n'exclut pas un risque de confusion au point de vue auditif (consid. 2.3).
LPM 3 al. 1 lit. c. A elle seule l'utilisation de la désignation "Wela" dans la raison de commerce de la défenderesse éveille auprès du public l'impression qu'il existe une relation entre les produits concernés et la demanderesse "Wella AG", respectivement entre ces produits et ceux commercialisés par cette dernière. De plus, la relative différence existant entre les produits ou services en cause est contrebalancée par la grande similitude des signes litigieux (consid. 2.4).
LCD 3 lit. d. Le droit de la concurrence s'applique à titre subsidiaire lorsqu'il existe des éléments déterminants au regard de cette législation, mais sans importance au regard du droit des marques. L'existence d'un rapport de concurrence n'est pas nécessaire pour que la LCD trouve application. Il y a comportement déloyal à tirer profit du goodwill obtenu par la demanderesse sous sa dénomination (consid. 3). [texte complet]



Gutheissung der Klage; Akten-Nr. A 95/229

Fenster schliessen