sic! 2009 Ausgabe 10

«Temps présent: le juge, le psy et l'accusé». Tribunal fédéral du 1er mai 2009

1. Droit de l'information

LRTV 4 II. Les exigences d’objectivité et de transparence supposent que le téléspectateur puisse se faire l’idée la plus juste possible des faits et opinions rapportés et être à même de se forger son propre avis notamment sur des points controversés. Elles n’excluent toutefois ni les prises de position ou les critiques du concepteur de programmes ni le journalisme engagé, pour autant que la transparence à ce sujet soit garantie. Elles impliquent une différenciation précise des faits, d’une part, et de leur interprétation, voire des commentaires à leur sujet, d’autre part (consid. 5).
LRTV 4 II. Les exigences d’objectivité et de transparence doivent être établies dans le cas d’espèce, eu égard aux circonstances, au caractère et aux particularités de l’émission ainsi qu’aux connaissances préalables du public. Elles sont d’autant plus élevées que le sujet traité est délicat, respectivement que les critiques sont importantes (consid. 5).
LRTV 4 II. La diligence journalistique impose qu’une personne, entreprise ou autorité qui a été violemment attaquée puisse faire entendre son point de vue. Si l’intéressé refuse de collaborer à l’émission dans laquelle il est mis en cause, il incombe au journaliste d’informer les téléspectateurs sur la diversité des opinions en la matière, et donc d’exposer le point de vue de l’absent de manière suffisante (consid. 5).
LRTV 4 II. Le fait d’accorder dans une émission une large place à une des parties concernée par l’affaire ne contrevient pas à la diligence journalistique. Lorsqu’une expertise est déjà soumise à d’importantes critiques, les journalistes ne sont pas tenus d’atténuer la portée de ladite expertise par leurs propres commentaires ou grâce à d’autres personnes ni de la montrer sous un meilleur jour (consid. 6.2).
LRTV 4 II. Il est compréhensible de comparer, dans une émission, l’affaire en cause avec une autre affaire, même plus grave, lorsqu’elles ont le même objet et qu’il était connu du téléspectateur qu’elles se distinguaient l’une de l’autre, notamment quant à la dimension des événements (consid. 6.2). [texte complet]


1. Informationsrecht

RTVG 4 II. Die Erfordernisse der Objektivität und Transparenz verlangen, dass der Fernsehzuschauer sich von den berichteten Tatsachen und Meinungen eine möglichst zutreffende Vorstellung machen kann und in die Lage versetzt wird, sich insbesondere über umstrittene Punkte eine eigene Meinung zu bilden. Sie schliessen allerdings weder Stellungnahmen oder Kritiken des Programmveranstalters noch engagierten Journalismus aus, sofern die Transparenz erhalten bleibt. Sie verlangen eine genaue Unterscheidung zwischen Tatsachen einerseits und ihrer Interpretation andererseits, z.B. Kommentare zum Thema (E. 5).
RTVG 4 II. Die Erfordernisse der Objektivität und Transparenz müssen im Einzelfall mit Rücksicht auf die Umstände, den Charakter und die Besonderheiten der Sendung sowie das Vorverständnis des Publikums geprüft werden. Sie sind umso strenger, je heikler das behandelte Thema bzw. je wichtiger Kritik ist (E. 5).
RTVG 4 II. Die journalistische Sorgfalt verlangt, dass eine Person, ein Unternehmen oder eine Behörde, die verletzend angegriffen wurden, ihre Sichtweise vorbringen können. Wenn die betroffene Person es ablehnt, bei der Sendung mitzuwirken, in welcher sie angegriffen wird, muss der Journalist die Fernsehzuschauer über die Unterschiede in den Meinungen in diesem Bereich informieren und die Sichtweise des Abwesenden ausreichend darlegen (E. 5).
RTVG 4 II. Der Umstand, dass ein grosser Teil einer Sendung einer betroffenen Partei zur Verfügung gestellt wird, verletzt die journalistische Sorgfalt nicht. Wenn ein Gutachten bereits gewichtiger Kritik ausgesetzt ist, sind die Journalisten weder verpflichtet, die Tragweite des Gutachtens durch ihre eigenen Kommentare oder dank anderen Personen einzuschränken, noch es in einem besseren Licht darzustellen (E. 6.2).
RTVG 4 II. Es ist verständlich, in einer Sendung die betreffende Angelegenheit mit einer anderen, noch gravierenderen Sache zu vergleichen, wenn beide denselben Gegenstand betreffen und dem Fernsehzuschauer bekannt ist, dass sich die beiden voneinander unterscheiden, insbesondere hinsichtlich der Dimension der Ereignisse (E. 6.2). [Volltext]



2ème Cour de droit public; recours de droit public; réf. du dossier 2C_862/2008

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