sic! 2001 Ausgabe 9

"Kombucha". Bundesgericht vom 8. Mai 2001

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

MG 1, 3 Abs. 2, LMG 3 Abs. 3. Die Grenzen zwischen Lebensmitteln und Heilmitteln sind insbesondere im Bereiche von "functional food" fliessend. Bei der Beurteilung, ob ein Produkt ein Heil- oder ein Lebensmittel ist, muss hauptsächlich auf den Verwendungszweck des Produkts abgestellt werden; die Anpreisung oder das allgemeine Bekanntsein eines Produkts als Heilmittel kann einen Anhaltspunkt dafür bilden, dass die Heilwirkungen im Vordergrund stehen (E. 4b).
LMG 3 Abs. 2. Führt die Auswertung der Inhaltsstoffe eines Getränks dazu, dass es unter den Lebensmittelbegriff fällt, und wird das Getränk -- unter ausdrücklichem Verzicht auf gesundheitsfördernde Wirkungen -- als Erfrischungsgetränk auf dem Getränkemarkt angeboten, handelt es sich um ein Lebensmittel (E. 5a-b bb).
LMV 19 Abs. 1. Das Angebot eines Lebensmittels darf den Konsumenten über eine allfällige Heilwirkung nicht täuschen, insbesondere darf das Risiko einer in relevanter Weise gesundheitsbeeinträchtigenden unzweckmässigen Selbstmedikation bloss gering sein. Unerheblich bleiben allfällige Heilanpreisungen Dritter. Eine konkrete Täuschungsgefahr muss nicht nachgewiesen werden, es genügt, wenn bei der Zulassung als Lebensmittel eine objektive, plausible und nachvollziehbare Eignung für eine relevante Täuschung besteht (E. 5b bb-cc). . [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LDAI 1, 3 al. 2, LDAI 3 al. 3. La frontière entre les denrées alimentaires et les médicaments est perméable, en particulier s'agissant de "functional food". Pour savoir si un produit est un médicament ou une durée alimentaire, il faut se baser principalement sur le but de l'utilisation du produit; le fait de vanter les mérites d'un produit en tant que médicament, ou de le faire connaître de façon générale en tant que tel, constitue un indice selon lequel les effets thérapeutiques sont au premier plan (consid. 4b).
LDAI 3 al. 2. Lorsque l'analyse des composants d'une boisson permet de la considérer comme denrée alimentaire et qu'elle est offerte sur le marché des boissons en tant que boisson rafraîchissante -- en renonçant expressément aux effets bénéfiques pour la santé -- il s'agit alors d'une denrée alimentaire (consid. 5a-b bb).
ODAI 19 al. 1. L'offre d'une denrée alimentaire ne doit pas tromper le consommateur sur un éventuel effet thérapeutique. En particulier, le risque d'une médication personnelle spécialement néfaste à la santé et inappropriée doit être minime. Le fait que des tiers puissent vanter d'éventuels mérites thérapeutiques est sans importance. Un risque concret de tromperie ne doit pas être prouvé. Il suffit en effet que l'admission comme denrée alimentaire soit objectivement et de manière plausible et vérifiable propre à créer un risque de tromperie pertinent (consid. 5b bb-cc). [texte complet]



II. Öffentlichrechtliche Abteilung; Gutheissung der Verwaltungsgerichtsbeschwerde; Akten-Nr. 2A.565/2000


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