sic! 2001 Ausgabe 9

"Perna (fig.)". Gerichtskreis VIII Bern-Laupen vom 2. Oktober 2001 (Massnahmeentscheid)

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3. Bei der Beurteilung der Verwechselbarkeit von Wortbildmarken ist die Kennzeichnungskraft der einzelnen Elemente ausschlaggebend. Bei Bildelementen massgebend sind dabei Gestaltung, Grösse, Lage und die regelmässige Verwendung (E. 7b).
MSchG 2 lit. a. Sowohl "Perna" (lat. Muschel) als auch die Abbildung einer Muschel sind für sich allein grundsätzlich gemeinfreie Zeichen. Solche sind jedoch eintragungsfähig, soweit sie graphisch in unterscheidungskräftiger Weise gestaltet sind (E. 7c).
MSchG 3 lit. c. Bei kennzeichnungsschwachen Bildelementen mit kleinerem Schutzbereich müssen hinsichtlich Form, Grösse, Lage und Hintergrund wenigstens bescheidene Anforderungen an die Unterscheidbarkeit erfüllt sein (E. 7d).
MSchG 3 lit. c. Beim serienmässigen Einsatz eines Wortelements mit einprägsamem Wortstamm in Kombination mit kennzeichnungsschwachen Endsilben ist die Marke als selbstständig gebraucht anzuerkennen (E. 7f).
UWG 3 lit. d; MSchG 3. Der Begriff der Verwechslungsgefahr ist im Marken- und im Lauterkeitsrecht -- trotz unterschiedlichen Bezugspunkten -- gleich zu interpretieren. Eine Markenrechtsverletzung erfüllt daher zugleich Art. 3 lit. d UWG (E. 8a).
UWG 2. Allein im Verwenden eines entsprechenden Gegenstandes (i.c. Muschelbild) liegt keine systematische Annäherung an eine mit dem gleichen Gegenstand gekennzeichnete Produktelinie vor (E. 8b). . [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3. Lors de l'appréciation du risque de confusion entre des marques verbales possédant des éléments figuratifs, la force distinctive de chaque élément est décisive. S'agissant d'éléments figuratifs, leur forme, leur dimension, leur position et leur utilisation usuelle seront déterminants à cet égard (consid. 7b).
LPM 2 let. a. Tant "Perna" (coquillage, en latin) que l'image d'un coquillage constituent à eux seuls des signes du domaine public. De tels signes sont cependant susceptibles d'être enregistrés, pour autant qu'ils soient représentés de façon à posséder une force distinctive sur le plan graphique (consid. 7c).
LPM 3 let. c. S'agissant d'éléments verbaux dotés d'une faible force distinctive et d'une protection d'étendue plus restreinte, des exigences moins sévères concernant leur forme, leur dimension, leur position et leur arrière-plan doivent être posées pour leur différenciation (consid. 7d). LPM 3 let. c. La marque est réputée utilisée de manière indépendante lorsque l'élément verbal formant un suffixe caractéristique est suivi de syllabes finales ayant un faible caractère distinctif (consid. 7f).
LCD 3 let. d; LPM 3. Malgré des points de rattachement différents, la notion de risque de confusion doit être interprétée uniformément tant en droit des marques qu'en droit de la concurrence. Une violation de la marque tombe ainsi simultanément sous le coup de l'art. 3 lit. d LCD (consid. 8a).
LCD 2. La seule utilisation d'un objet identique (en l'espèce un coquillage) ne constitue pas un cas d'imitation systématique de la ligne de produits caractérisés par cet objet (consid. 8b). [texte complet]



Zivilabteilung; Gutheissung des Massnahmebegehrens; Akten-Nr. Z 014719


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