sic! 2002 Ausgabe 7+8
CHRISTOPHE GERMANN*

Meinungsfreiheit in Zeiten der Blockbusters? - Das neue Filmgesetz und die kulturelle Vielfalt in der Informationsgesellschaft

Wieviel und welche Art Staatsintervention braucht es, damit sich das Menschenrecht der Meinungsfreiheit gegenüber privater Marktmacht behaupten kann? - Der nachstehende Aufsatz behandelt diese Frage am Beispiel der Bestimmungen im neue n Filmgesetz zur Förderung der audiovisuellen Angebotsvielfalt im Lichte des «Blockbuster»-Berichts der eidgenössischen Wettbewerbskommission zum Filmverleih- und Kinomarkt in Bern und Zürich. Auf internationaler Ebene wollen die USA im Rahmen der zurzeit in Genf stattfindenden Verhandlungen zum Dienstleistungsabkommen GATS beinahe uneingeschränkten Marktzugang für audiovisuelle Unterhaltung. Die EU spricht hingegen von audiovisueller Kultur und über Kultur will die EU in der WTO nicht verhandeln. Nebst kulturpolitischen bestehen wettbewerbspolitische Bedenken: Es liegt nicht im öffentlichen Interesse, wenn sich das Welthandelsrecht auf die Beseitigung von staatlichen Hindernissen beschränkt und zugleich privatrechtliche Marktabschottung mangels einem globalen Wettbewerbsrecht wildwuchern lässt. [Volltext]


Dans quelle mesure et de quelle manière l'Etat doit-il intervenir pour que la liberté d'opinion, comme droit fondamental, puisse s'imposer face à la position dominante de l'industrie privée sur le marché? L'article qui suit traite de cette question à la lumière des dispositions de la nouvelle loi sur le cinéma pour l'encouragement de la diversité de l'offre audiovisuelle et du rapport «Blockbuster» rendu par la Commission fédérale de la concurrence, concernant le marché de la distribution et du cinéma à Berne et à Zurich. Dans le cadre des négociations sur l'accord GATS sur les services qui se déroulent actuellement à Genève, les USA souhaitent avoir, sur le plan international un accès quasi illimité au marché du divertissement audiovisuel. L'UE considère qu'il s'agit en revanche de culture audiovisuelle et ne veut pas négocier sur la culture dans le cadre de l'OMC. Les préoccupations concernent non seulement la politique culturelle, mais également la politique de la concurrence: il n'est pas dans l'intérêt du public que le droit commercial international se limite à la suppression des barrières étatiques et laisse en même temps croître librement des positions dominantes sur le marché à défaut d'une législation globale sur la concurrence. [texte complet]



* Rechtsanwalt in Genf und Zürich, DEA, Lehrbeauftragter und wissenschaftlicher Mitarbeiter im Departement für Wirtschaftsrecht der Universität Bern. Der Autor dankt Prof. Dr. iur. Christoph Beat Graber, Mag. iur. Erik Evtimov, Advokat LL.M., und lic. iur. Rachel Liechti für die kritische Durchsicht des Manuskripts.

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