sic! 2003 Ausgabe 2

"Yukon". Bundesgericht vom 24. September 2002

4. Kennzeichenrecht

4.6 Herkunftsangaben

OG 105 II. Tatsächliche Feststellungen der Eidgenössischen Rekurskommission für geistiges Eigentum binden das Bundesgericht, soweit diese nicht offensichtlich unrichtig, unvollständig oder unter Verletzung wesentlicher Verfahrensbestimmungen erfolgt sind (E. 1).
MMA 5 I; PVÜ 6quinquies B Ziff. 2; MSchG 2 a. Geografische Herkunftsangaben, die im Verkehr zur Bezeichnung des Ursprungsortes von Erzeugnissen dienen können, sind als Gemeingut vom Markenschutz auszuschliessen. Sie sind im Regelfall solange freihaltebedürftig, als nicht ausgeschlossen werden kann, dass sich Produzenten oder sonstige Anbieter im entsprechenden Gebiet niederlassen (E. 2.1).
MMA 5 I; PVÜ 6quinquies B Ziff. 2; MSchG 2 c. Geografische Herkunftsangaben sind irreführend und daher vom Markenschutz auszuschliessen, wenn das Publikum aufgrund der Bekanntheit des Worts als geografische Angabe und als Marke, tatsächlichen oder naheliegenden Beziehungen zwischen dieser Angabe und dem Warenbereich sowie der Ausgestaltung der Marke und zusätzlicher Angaben einen unzutreffenden Schluss auf den Herstellungsort der Waren zieht (E. 2.2).
MMA 5 I; PVÜ 6quinquies B Ziff. 3; MSchG 2 c, 47 II. «Yukon» wird als Phantasiebezeichnung verstanden. Zwar ist davon auszugehen, dass ein erheblicher Teil des Schweizer Publikums den Namen «Yukon» schon gehört hat. Daraus darf aber nicht der Schluss gezogen werden, dass ein Freihaltebedürfnis besteht, zumal damit keine herkunftsbezogene Erwartungen verbunden sind (E. 3.4). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.6 Indications de provenance

OJ 105 II. Les faits constatés par la Commission de recours en matière de propriété intellectuelle lient le Tribunal fédéral pour autant qu’ils ne soient pas manifestement inexacts ou incomplets ou n’aient été établis au mépris de règles essentielles de procédure (consid. 1).
AM 5 I; CUP 6quinquies B ch. 2; LPM 2 a. Les indications de provenance pouvant servir à désigner dans le commerce le lieu d’origine des produits doivent se voir refuser la protection du droit des marques, en tant qu’éléments du domaine public. Ces indications doivent en principe demeurer libres dans la mesure où il n’est pas exclu que des producteurs ou d’autres fournisseurs ne s’installent dans le territoire concerné (consid. 2.1).
AM 5 I; CUP 6quinquies B ch. 2; LPM 2 c. Des indications de provenance sont trompeuses et doivent être par conséquent exclues de la protection du droit des marques lorsque le public peut être amené à tirer de fausses conclusions quant au lieu de fabrication des produits, compte tenu du fait que ce terme est connu comme indication géographique, et compte tenu des relations qu’il suggère par rapport à la provenance des marchandises en question, ainsi que de la présentation de la marque et des autres mentions (consid. 2.2).
AM 5 I; CUP 6quinquies B ch. 2; LPM 2 c, 47 II. «Yukon» doit être compris comme étant dénomination fantaisiste. On peut certes admettre qu’une grande partie du public suisse a déjà entendu le nom «Yukon». Toutefois, on ne peut pas en déduire que ce signe constitue une dénomination devant rester à la libre de disposition de chacun, d’autant qu’il n’éveille aucune attente quant à une provenance particulière (consid. 3, 4). [texte complet]



I. Zivilabteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten Nr. 4.A.2/2002

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