sic! 2003 Ausgabe 5
FRANZKISKA LERCH* / STEFAN VOGEL**

Zulässigkeit des Imports audivisueller Werkexemplare im Lichte der Wirtschaftsverfassung

Mit der Totalrevision des Filmgesetzes wurde Art. 12 Abs. 1bis auf den 1. August 2002 in das URG eingefügt. Die Bestimmung führte im Bereich der Audiovision (v.a. Videos und DVDs) das Prinzip der nationalen Erschöpfung ein. Danach vermag der Urheber nicht autorisierte Importe in die Schweiz zu verhindern, da das Verbreitungsrecht mit Bezug auf die Schweiz noch nicht erschöpft ist. Angesichts der unmittelbar nach dem Erlass der Regelung einsetzenden Kritik durch betroffene Wirtschaftskreise und namhafte Vertreter der juristischen Lehre hat das Parlament sich der Sache erneut angenommen. Die vom Ständerat in der Frühjahrssession 2003 im Rahmen der laufenden Überarbeitung des Kartellgesetzes beschlossene, liberalere Lösung vermag indessen noch nicht restlos zu befriedigen. Der nachfolgende Aufsatz setzt sich sowohl mit dem derzeitigen Rechtszustand als auch mit den aktuellen Revisionsbestrebungen kritisch auseinander und versucht mögliche Lösungen der Problematik aufzuzeigen. [Volltext]


Lors de la révision totale de la loi sur le cinéma, le législateur a modifié la LDA par l'insertion de l'art. 12 al. 1bis entré en vigueur le 1er août 2002. Cette disposition a introduit le principe de l'épuisement national dans le monde de l'audiovisuel (en particulier les cassettes vidéos et les DVD). Ainsi, l'auteur peut empêcher les importations non autorisées en Suisse, puisque le droit de mise en circulation en Suisse n'a pas encore été épuisé. Au regard des critiques émises immédiatement après la publication de la nouvelle réglementation par les milieux économiques concernés et certains auteurs réputés, le Parlement s'est remis à l'ouvrage. La solution plus libérale élaborée par le Conseil des Etats lors de la session de printemps 2003 dans le cadre de la révision de la loi sur les cartels n'est toutefois pas pleinement satisfaisante. L'article qui suit examine de manière critique non seulement la situation juridique actuelle, mais également les travaux de révision en cours et envisage des solutions au problème posé. [texte complet]



*lic. iur., Rechtsanwältin, Herrliberg.
**  Dr. iur., Rechtsanwalt, Zürich.


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