sic! 2003 Ausgabe 7+8

"Pulverbeschichtungsanlage IV". Bundesgericht vom 18. Dezember 2002

6. Technologierecht

6.1 Patente

OG 67 Ziff. 1. In der Regel ist der Beizug von Fachpersonen für die Beurteilung technischer Fragen unerlässlich, wenn das Gericht nicht selbst fachkundig besetzt ist. Die erforderliche Fachkunde eines Experten in einem Patentprozess richtet sich nach den zur Beurteilung stehenden technischen Fragen. Sind diese für Personen mit einer bestimmten fachtechnischen Grundausbildung allgemein verständlich, bedarf es des Beizugs einer spezifisch in einem engen Fachgebiet ausgebildeten und tätigen Fachperson nicht. Die Definition des massgebenden Fachmanns im Rahmen des Erfindungsbegriffs ist nicht mit den erforderlichen Fachkenntnissen zur Erstellung eines Gerichtsgutachtens zu vermischen (E. 1.1, 1.2).
PatG 1 II; EPÜ 56. Der Begriff des Erfinderischen beginnt erst jenseits der Zone, die zwischen dem vorbekannten Stand der Technik und dem liegt, was der durchschnittlich gut ausgebildete Fachmann des einschlägigen Gebiets gestützt darauf mit seinem Wissen und seinen Fähigkeiten weiterentwickeln und finden kann (E. 2.1).
PatG 1 II; EPÜ 56. Der durchschnittlich gut ausgebildete Fachmann muss nicht den gesamten Stand der Technik überblicken, jedoch über fundierte Kenntnisse und Fähigkeiten, über eine solide Ausbildung und ausreichende Erfahrung verfügen und so für den in Frage stehenden Fachbereich gut gerüstet sein. Bei der Bestimmung der erforderlichen Qualifikationen sind insbesondere die gewerbliche Zielsetzung eines technischen Zweiges und die in einem bestimmten Bereich übliche Art, Fachleute einzusetzen, zu berücksichtigen (E. 2.2).
PatG 1 II; EPÜ 56. Der massgebende durchschnittlich gut ausgebildete Fachmann hätte auf eine unter derselben internationalen Klassifikation wie das Streitpatent eingeteilte Patentschrift stossen müssen. Entscheidend ist, dass ein durchschnittlich ausgebildeter Fachmann objektiv in der Lage war, das in der französischen Patentschrift beschriebene Prinzip ohne besondere geistige Anstrengung und mit einfachen Experimenten auf die Gegenstand des Streitpatents bildende technische Lösung zu übertragen (E. 2.4, 2.3). . [Volltext]


6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

OJ 67 ch. 1. Il faut en principe faire appel à un expert pour examiner les questions d'ordre technique, notamment lorsque les membres du tribunal ne sont pas des spécialistes dans le domaine concerné. Le degré de spécialisation d'un expert dans un procès en matière de brevet doit être déterminé selon les questions techniques à examiner. Si celles-ci peuvent être aisément comprises par des personnes disposant d'une formation technique de base, il n'est pas nécessaire de faire appel à un expert spécialisé et actif dans un domaine pointu. La notion d'homme du métier dans le cadre de la définition de l'invention brevetable ne doit pas être confondue avec les connaissances spécifiques attendues pour une expertise judiciaire (consid. 1.1, 1.2).
LBI 1 II; CBE 56. Doit être qualifié d'inventif ce qui se situe au-delà de la zone délimitée par l'état connu de la technique, d'une part, et par ce que l'homme du métier moyennement bien formé dans le domaine concerné peut développer et trouver sur la base de ses connaissances et des ses capacités, d'autre part (consid. 2.1).
LBI 1 II; CBE 56. L'homme du métier moyennement bien formé ne doit pas nécessairement avoir une vue d'ensemble de l'état de la technique, mais doit au moins disposer de connaissances approfondies, d'une formation solide et d'une expérience suffisante et, partant, du bagage nécessaire pour aborder le domaine technique concerné. Lors de la détermination des qualifications nécessaires, il faut tenir compte en particulier de l'objectif industriel de la branche sur le plan technique et de la manière usuelle d'avoir recours à des spécialistes dans un domaine précis (consid. 2.2).
LBI 1 II; CBE 56. L'homme du métier moyennement bien formé aurait dû tomber sur un brevet se trouvant dans la même classification internationale que le brevet litigieux. Il est déterminant que l'homme du métier moyennement formé ait été en mesure, sans effort intellectuel particulier et au moyen de simples expériences, de transposer le principe décrit dans ce brevet français à la solution technique constituant l'objet du brevet litigieux (consid. 2.4, 2.3). [texte complet]



Abweisung der Berufung; I. Zivilabteilung; Akten-Nr. 4C.300/2002


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