sic! 2003 Ausgabe 9

"Younet / Y Younet (fig.)". Eidgenössische Rekurskommission für geistiges Eigentum vom 9. April 2003

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Der Begriff «net» zählt im Bereich der Internet- und Netzwerktechnologie zum Gemeingut. Ergibt sich aus seiner Kombination mit einem ebenfalls gemeinfreien Begriff aber eine originelle Wortschöpfung, die nicht Bestandteil des englischen Wortschatzes ist und keinen unmittelbar erkennbaren Sinn aufweist, gehört sie als Ganzes nicht zum Gemeingut (E. 4).
MSchG 3 I c. Wird eine Wortmarke vollständig übernommen und lediglich der Anfangsbuchstabe durch graphische Gestaltung wiederholt und verstärkt, vermag das graphische Element die Wort-/Bildmarke nicht zu dominieren und genügend vom ersten Zeichen zu unterscheiden (E. 5).
MSchG 3 I c. Ein wohl möglicher, sich dem Betrachter aber nicht aufdrängender Sinngehalt des Zeichens kann die Zeichenähnlichkeit nicht ausschliessen (E. 5).
MSchG 3 I c. Waren und Dienstleistungen aus dem Bereich der Hard- bzw. Softwareproduktion und der Internettechnologie sind als gleichartig zu bezeichnen, wenn sie von den Konsumenten der gleichen Wirtschaftsbranche zugerechnet werden (E. 6).
MSchG 3 I c. Das Spezialitätsprinzip ist im Hard- und Softwarebereich gleich auszulegen wie bei den übrigen Waren und Dienstleistungen. Auch hier ist der Ausschliesslichkeitsbereich einer Marke so zu begrenzen, dass ihre Unterscheidungsfunktion nicht verwässert, der Wirtschaftsverkehr bei der Bildung neuer Zeichen aber nicht übermässig behindert wird (E. 6).
MSchG 3 I c. Die Dienstleistungen «Mise à disposition d'accès à des réseaux d'ordinateurs pour un service de courrier électronique par passerelle standardisée via réseau Internet» (Klasse 38), die ohne Computer und Software undenkbar sind und die der Abnehmer aufgrund der Tatsache, dass sie ebenso von Soft- und Hardwareherstellern angeboten werden, ohne weiteres auch diesen zuordnet, sind gleichartig den Waren bzw. Dienstleistungen «Software, Computer, Datenträger, Netzwerkkomponenten» (Klasse 9) und «Erstellen von Programmen für die elektronische Datenverarbeitung» (Klasse 42) (E. 7).
MSchG 3 I c. Wird der Markenschutz einzig für die durch elektronische Netzwerke unterstützte Dienstleistung des Zurverfügungstellens von Informationen beansprucht «Mise à disposition, par le biais de réseaux d'ordinateurs et de réseaux de communications, en particulier Internet, d'informations concernant un large éventail de textes, de documents électroniques, de base de données de graphiqueset d'informations audiovisuelles» (Klasse 42) und nicht für den Inhalt der Informationen, so ist die Gleichartigkeit mit den genannten Waren und Dienstleistungen der Klassen 9 und 42 ebenfalls zu bejahen (E. 8).
MSchG 3 I c. Waren und Dienstleistungen sind nicht allein deshalb schon gleichartig mit Soft- und Hardwareprodukten und dem Erstellen von EDV-Programmen, weil sie im Internet beworben werden. Bei der Beurteilung der Gleichartigkeit ist auf den Inhalt der Dienstleistungen bzw. die Ware selbst und nicht auf die Form, in der diese den Konsumenten angeboten werden, abzustellen (E. 9). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. Dans le secteur de l'Internet et de la technologie des réseaux, le terme «net» fait partie du domaine public. Cependant, lorsque par sa combinaison avec un autre terme du domaine public, il en résulte un néologisme original, qui ne fait pas partie du vocabulaire anglais et qui n'a pas de sens directement reconnaissable, ce néologisme n'appartient pas au domaine public (consid. 4).
LPM 3 I c. Lorsqu'une marque verbale est entièrement reprise, le fait de la modifier en répétant et en renforçant la lettre initiale au moyen d'une représentation graphique ne lui permet pas de se distinguer de manière suffisante de la marque originale. En ce cas, l'élément graphique ne possède en effet aucun caractère dominant (consid. 5).
LPM 3 I c. Un sens qu'il est possible d'attribuer à un signe, mais que le consommateur ne lui attribue pas naturellement, ne suffit pas à exclure la similitude entre les signes (consid. 5).
LPM 3 I c. Des produits et services du domaine du hardware ou du software et de la technologie de l'Internet doivent être considérés comme étant similaires, lorsque les consommateurs les attribuent au même secteur économique (consid. 6).
LPM 3 I c. Dans le domaine du hardware et du software, le principe de la spécialité doit être interprété de la même manière que lorsqu'il s'agit d'autres produits et services. Il en va de même de la sphère de protection de la marque, qui doit être définie de manière à éviter que sa fonction distinctive ne soit diluée, tout en évitant que l'activité économique ne soit entravée de manière excessive lors de la création de nouveaux signes (consid. 6).
LPM 3 I c. Les services de «mise à disposition d'accès à des réseaux d'ordinateurs pour un service de courrier électronique par passerelle standardisée via réseau Internet» (classe 38) supposent l'usage d'ordinateurs et de logiciels. Comme ils sont également offerts par des producteurs de software et de hardware, les consommateurs ne feront pas la différence. Ces services sont donc similaires aux produits et services «programmes d'ordinateurs, ordinateurs, supports de mémoire, composants de réseaux (classe 9), développement de programmes pour le traitement électronique de données (classe 42)» (consid. 7).
LPM 3 I c. Lorsque la protection de la marque n'est revendiquée que pour la mise à disposition d'informations par le moyen de réseaux d'ordinateurs (mise à disposition, par le biais de réseaux d'ordinateurs et de réseaux de communication, en particulier Internet, d'informations concernant un large éventail de textes, de documents électroniques, de base de données, de graphiques et d'informations audiovisuelles (classe 42) et non pas pour le contenu des informations, la similarité entre les produits et les services précités des classes 9 et 42 doit également être admise (consid. 8).
LPM 3 I c. Le simple fait que des produits et services soient présentés sur Internet ne suffit pas encore à ce que l'on puisse les considérer comme similaires à des produits de software et de hardware et à l'établissement de programmes pour le traitement électronique de données. Pour apprécier la similarité, c'est le contenu des services, ou le produit lui-même, qui est déterminant, et non pas la forme sous laquelle les produits et les services sont offerts aux consommateurs (consid. 9). [texte complet]



Teilweise Gutheissung der Beschwerde im Widerspruchsverfahren; Akten-Nr. MA-WI 10/02


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