sic! 2003 Ausgabe 12

"Bonhomme (fig.) / bonhomme (fig.)". Commission fédérale de recours en matière de propriété intellectuelle du 20 août 2003

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I c. La similarité entre deux marques est jugée sur la base de leur impression d'ensemble qui, lorsqu'il s'agit de marques figuratives, est déterminée, d'une part, par leur effet visuel et, d'autre part, par leur sens. Il suffit qu'un risque de confusion résulte de l'un de ces éléments (con-sid. 4).
LPM 3 I c. Une marque opposante disposant d'une force distinctive normale, jouit d'une étendue de protec-tion moyenne (consid. 5).
LPM 3 I c. Dans l'appréciation visuelle de marques figuratives, un point (en tant qu'élément graphique) ne peut être qualifié d'élément primitif sans aucune importance en droit des marques que pour un signe pour lequel ce point serait l'élément principal mais non dans le cas où ce point fait partie d'un ensemble complexe (consid. 6).
LPM 3 I c. Pour que le sens de deux marques figuratives puisse fonder une similarité, il est toutefois nécessaire que les deux marques laissent clairement reconnaître ce sens; le fait que deux marques comprennent un bonhomme stylisé, ne justifie pas de les considérer comme similaires; plus le motif est banal, moins il sera possible d'admettre une ressemblance de deux marques figuratives sur la base de leur sens; s'agissant d'un motif très répandu comme un bonhomme stylisé et de notions abstraites com-me dynamisme et bien-être, une similitude entre les signes ne peut être admise que lorsqu'un sens clairement concordant est converti dans un graphisme similaire (consid. 7). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I c. Die ähnlichkeit zweier Marken ist nach ihrem Gesamteindruck zu beurteilen, welcher sich, wenn es sich um Bildmarken handelt, einerseits durch deren optische Wirkung und andererseits durch deren Sinngehalt bestimmt. Es genügt, wenn sich die Verwechslungsgefahr aus einem der beiden Elemente ergibt (E. 4).
MSchG 3 I c. Eine Widerspruchsmarke, die über eine gewöhnliche Unterscheidungskraft verfügt, geniesst einen durchschnittlichen Schutzumfang (E. 5).
MSchG 3 I c. Bei der visuellen Beurteilung einer Bildmarke ist ein Punkt (als graphisches Element) weder als nebensächliches Element ohne irgendeine Bedeutung für das Markenrecht zu qualifizieren, noch als Hauptelement eines Zeichens, wenn der Punkt im konkreten Fall Teil eines komplexen Ganzen ist (E. 6).
MSchG 3 I c. Damit der Sinngehalt zweier Bildmarken ähnlich ist, ist es auf jeden Fall erforderlich, dass die beiden Marken diesen Sinn deutlich erkennen lassen; der Umstand, dass beide Marken ein stilisiertes Männchen enthalten, begründet noch keine ähnlichkeit; je banaler das Motiv, umso zurückhaltender ist eine ähnlichkeit der Marken aufgrund ihres Sinngehalts anzunehmen. Geht es um ein weit verbreitetes Motiv wie ein stilisiertes Männchen und abstrakte Begriffe wie Dynamik und Wohlergehen, dann kann eine ähnlichkeit zwischen den beiden Zeichen nur angenommen werden, wenn ein deutlich übereinstimmender Sinngehalt in ähnliche graphische Zeichen umgewandelt wird (E. 7). [Volltext]



Admission du recours dans la procédure d'opposition; féf. MA-WI 21/02


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