sic! 2004 Ausgabe 7+8

"Walliser Roggenbrot". Rekurskommission EVD vom 2. Dezember 2003

4. Kennzeichenrecht

4.6 Herkunftsangaben

LwG 16 III; GUB/GGA-VO 4. Zur Auslegung der Bestimmungen der GUB/GGA-Verordnung ist soweit möglich und notwendig die Praxis des BGer zum immaterialgüterrechtlichen Schutz von Marken und Herkunftsangaben heranzuziehen (E. 3.5.3).
LwG 16 III; GUB/GGA-VO 4. Von einer nicht eintragungsfähigen Gattungsbezeichnung ist auszugehen, wenn der geografische Name während Jahrzehnten in grossem Umfang als Sachbezeichnung gebraucht worden ist und das nach ihm benannte Produkt nach der einheitlichen Meinung der Abnehmer nicht mehr mit dem Namen der Gegend in Verbindung gebracht wird (E. 3.5.2, 3.5.4).
LwG 16 III; GUB/GGA-VO 4 III. Nach der klaren Umschreibung der massgebenden Verkehrskreise in Art. 4 Abs. 3 GUB/GGA-Verordnung darf im Bereich des Schutzes von Herkunftsangaben, die sich auf das LwG stützen, erst dann eine Gattungsbezeichnung angenommen werden, wenn sowohl die Produzenten als auch die Konsumenten, insbesondere aus der Region, aus welcher die Bezeichnung stammt, das nach einem bestimmten Ort benannte Erzeugnis nicht mehr mit dem Ort in Verbindung bringen, dem die Ware ihren Ruf verdankt (E. 3.5.5).
LwG 16 III; GUB/GGA-VO 4 III. Bei der Auslegung der GUB/GGA-Verordnung sind namentlich auch Meinungsumfragen zu berücksichtigen. Im Rahmen der freien Beweiswürdigung ist es jedoch im Einzelfall nicht ausgeschlossen, einem anderen Beweismittel mehr Gewicht beizumessen (E. 3.5.7).
LwG 16 III; GUB/GGA-VO 4 III. Die Meinung der Produzenten von Walliser Roggenbrot, die aus dem Wallis stammen, ist besonders zu berücksichtigen (E. 3.5.8).
LwG 16 III; GUB/GGA-VO 4 III. Die Auffassung der Verbraucher ergibt sich im konkreten Fall aus zwei Konsumentenbefragungen. Auf allfällige Mängel bei der Fragestellung in der ersten Meinungsumfrage braucht nicht eingegangen zu werden, da auch die zweite Meinungsumfrage die erste bestätigt und zeigt, dass insbesondere die Konsumenten aus dem Wallis, die besonders zu berücksichtigen sind, das Wallis als Herstellungsort von «Walliser Roggenbrot» bzw. als Ort der Erzeugung des dafür notwendigen Roggens betrachten (E. 3.5.8 und 3.5.9).
LwG 16 III; GUB/GGA-VO 4 III. Im konkreten Fall drängt es sich nicht auf, eine genaue «Sperrminorität» festzulegen. Offen gelassen werden kann deshalb auch die Frage, ob bei der Bestimmung einer «Sperrminorität» nur von denjenigen Konsumenten auszugehen wäre, welche das «Walliser Roggenbrot» kennen, oder von allen Personen, die im Rahmen der Meinungsumfrage befragt wurden (E. 3.5.9).
LwG 16 III; GUB/GGA-VO 4 III. Aus dem Umstand, dass ihre Verkaufspraxis bisher nicht beanstandet wurde, vermag die Beschwerdeführerin nichts zu ihren Gunsten abzuleiten (E. 4.1). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.6 Indications de provenance

LAgr 16 III; O AOP/IGP – 4. Les dispositions de l’Ordonnance sur les AOP/IGP doivent être interprétées, si possible et si nécessaire, au regard de la jurisprudence du TF relative à la protection des marques et des indications de provenance (consid. 3.5.3).
LAgr 16 III; O AOP/IGP – 4. On est en présence d’un terme générique qui ne peut pas être enregistré lorsque le nom géographique a été utilisé dans une large mesure pendant des décennies comme dénomination générique et que le produit qu’il désigne ne peut plus être associé au nom de la région selon l’opinion uniforme des consommateurs (consid. 3.5.2, 3.5.4).
LAgr 16 III; O AOP/IGP – 4 III. Selon la définition claire des milieux concernés à l’art. 4 al. 3 de l’Ordonnance sur les AOP/IGP, il y a lieu d’admettre l’existence d’un terme générique, dans le cadre de la protection des indications de provenance basée sur la LAgr, seulement si les producteurs et les consommateurs, en particulier ceux de la région d’où provient la dénomination, n’associent plus le produit désigné par le nom géographique au lieu auquel le produit doit sa réputation (consid. 3.5.5).
LAgr 16 III; O AOP/IGP – 4 III. Dans l’interprétation de l’Ordonnance sur les AOP/IGP, il convient de tenir compte des sondages d’opinion. Dans le cadre de la libre appréciation des preuves, il n’est cependant pas exclu de donner dans un cas particulier plus de poids à un autre moyen de preuve (consid. 3.5.7).
LAgr 16 III; O AOP/IGP – 4 III. L’opinion des producteurs de pain de seigle valaisan qui proviennent du Valais doit être particulièrement prise en considération (consid. 3.5.8).
LAgr 16 III; O AOP/IGP – 4 III. L’avis des consommateurs résulte en l’espèce de deux sondages effectués auprès des consommateurs. Il n’y pas lieu de se pencher plus en détail sur les lacunes éventuelles du questionnaire du premier sondage dans la mesure où le deuxième sondage confirme le premier et montre en particulier que les consommateurs valaisans, auxquels il faut porter une attention particulière au regard de l’art. 4 al. 3 lit. a de l’Ordonnance sur les AOP/IGP, considèrent que le Valais est le lieu de production du «pain de seigle valaisan» ou qu’il est le lieu de production du seigle nécessaire à sa fabrication (consid. 3.5.8 et 3.5.9).
LAgr 16 III; O AOP/IGP – 4 III. En l’espèce, il n’est pas nécessaire de déterminer exactement une «minorité de blocage». Peut rester ainsi ouverte la question de savoir si lors de la détermination d’une telle minorité, il faudrait prendre en compte seulement les consommateurs qui connaissent le «pain de seigle valaisan», ou toutes les personnes qui ont été interrogées dans le cadre du sondage (consid. 3.5.9).
LAgr 16 III; O AOP/IGP – 4 III. La recourante ne peut tirer argument de ce que ses pratiques de vente n’ont jusqu’alors pas donné lieu à contestation (consid. 4.1). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde; Geschäfts-Nr. 6I/2002-1

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